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« on a attendu la pluie » … 70% des pluies continentales proviennent de l’évapotranspiration donc de la végétation, autrement dit c’est le manque de végétation qui aggrave les sécheresses.
La plante qui transpire le plus l’été c’est l’arbre (le feuillus : 5000m3 par hectare et par an, 500mm de pluie), la plante qui transpire le moins l’été c’est le blé : avec 0% d’évaporation on provoque 0% de chance d’avoir des pluies et on stocke la chaleur au lieu de l’évacuer comme dans les déserts ou il ne pleut pas.
L’urgence climatique nous impose de végétaliser les surfaces exposées au soleil l’été (pour évacuer la chaleur, il n’y a pas de canicule en forêt, et pour alimenter le cycle des pluies), une des solutions simples consiste à mettre en place les couverts végétaux dans les jours qui suivent les moissons pour qu’ils aient le temps de s’implanter dans la fraicheur des sols !
En végétalisant plus on ne va pas irriguer plus, au contraire puisqu’on va rétablir un cycle de pluie plus régulier, l’irrigation permettra de sécuriser les cultures.
Si tout le monde avait le bon sens de faire de faire comme les agriculteurs, des réserves d’eau l’hiver (particuliers, villes, industriels, etc …) pour épargner les nappes phréatiques l’été on ne parlerait jamais de sécheresse !
Les surfaces végétales baissent l’albédo des sols, évacuent la chaleur (chaleur latente), absorbent du CO2, libèrent de l’oxygène, provoquent les pluies, nourrissent et protègent toute la biodiversité sur les continents … En ayant stigmatiser la consommation d’eau des plantes (et donc de l’agriculture) on a créé de vastes déserts !