Dans une note parue le 20 décembre, le Centre d’études et de prospective (CEP) du ministère de l’Agriculture relève une stagnation des rendements de plusieurs céréales et de la vigne dans l’Hexagone depuis la fin des années 1990.
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Des travaux publiés en novembre dans Nature « confirment la stagnation (voire le recul) des rendements du blé d’hiver, de l’orge, de l’avoine, du blé dur et de la vigne, depuis les années 1990, sur au moins 25 % de leurs surfaces, d’après un document. Pour le maïs, la stagnation ne concerne que 3 % des surfaces ».
Selon le ministère, le fait que les rendements minimums observés continuent à progresser suggère que ces plafonnements ne sont pas liés au changement climatique. « La stagnation pour les grandes cultures, sur des zones à haut rendement, laisserait penser qu’on se rapproche d’un potentiel physiologique maximal », avance le document.
Par ailleurs, les choix politiques et stratégiques (limitation qualitative des rendements viticoles) et les facteurs économiques (coûts marginaux croissants) jouent un rôle majeur dans ces stagnations de rendements, soulignent les auteurs.