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Rétablir des faits suite à la diffusion de l’émission Cash Investigation sur France 2

Le 2 février 2016 l’émission Cash Investigation présentée par Elise Lucet a été diffusée sur France 2 sur le thème : « Produits chimiques : nos enfants en danger ».

Syngenta a toujours été fortement engagée auprès des agriculteurs et les accompagne dans leurs bonnes pratiques pour leur santé, l’environnement et la durabilité des productions.

Notre entreprise respecte scrupuleusement la règlementation en vigueur en France comme dans tous les pays où l’entreprise est présente et c’est pourquoi, aujourd’hui, il est important de rétablir les faits en ce qui concerne nos activités.

L’émission a traité entre autres de l’atrazine, substance active d’un herbicide produit par différentes firmes et utilisé dans plus de 60 pays, interdit en France depuis 2001. Syngenta confirme que depuis cette interdiction aucun produit à base d’atrazine n’est vendu en France sous une de ses marques. Par conséquent, les détections actuelles ne peuvent pas être liées au commerce légal de ces produits sur notre territoire.

Votre santé et la préservation de l’environnement

L’émission Cash Investigation a proposé une lecture simplifiée des thèmes importants relatifs à la sécurité sanitaire et environnementale de l’atrazine.

Il est important de remettre les allégations de l’émission Cash Investigation en perspective : sur la base des limites de concentration en vigueur en France, soit 0,1 microgrammes par litre d’eau, il faudrait qu’un homme adulte de 70 kilos boive plus de 3500 litres d’eau contenant de l’atrazine par jour pour être exposé à un risque pour sa santé, soit l’équivalent de 19 baignoires par jour.

Aujourd’hui cette limite de concentration française est 20 fois plus sévère que celle de l’Organisation Mondiale de la Santé qui est de 2 microgramme/litre d’eau, l’eau de Moriers en Eure et Loir est donc consommable selon l’OMS.

L’atrazine est sans doute l’un des herbicides les mieux connus au monde avec plus de 7000 études réalisées ces 50 dernières années sur son innocuité pour la santé humaine.

L’EPA, l’Agence de Protection de l’Environnement américaine, après avoir passé en revue un large fond documentaire sur cette substance, a conclu à nouveau en 2011 que « l’atrazine n’a pas d’impact sur la santé ou la reproduction ».

En ce qui concerne les dépassements constatés, la Redevance pour Pollution Diffuse payée depuis 2008 par les acteurs du monde agricole sert à financer les programmes d’intervention des Agences de l’eau et les mesures visant à réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dans le cadre du plan Écophyto 2018.

Sur ce sujet, l’émission s’est également fait l’écho d’incriminations outre-Atlantique sur le rôle de l’atrazine dans la féminisation des amphibiens. Des recherches indépendantes et gouvernementales émanant notamment des autorités de santé américaines, canadiennes et australiennes ont analysé différentes études allant dans ce sens et les ont jugées peu concluantes, incohérentes et insuffisantes.

Notre engagement dans un débat démocratique Mme. Elise Lucet, a interpelé M. Denis Tardit, Président de Syngenta France, lors d’un dîner auquel étaient invités différents élus de tous bords sur le thème : « Du champ à l’assiette : quels rapports les français ont-ils avec leur alimentation ? ».

Ces débats, sur lesquels des informations sont toujours rendues disponibles sur le web, sont organisés avec des élus, des scientifiques ou des représentants de la société civile dans le cadre de nos efforts de dialogue sur différentes thématiques liées aux activités de notre entreprise (alimentation, biocontrôle, réchauffement climatique, emploi…).

« Il est fort regrettable d’avoir réduit un exercice d’échange démocratique à une opération d’influence sans vergogne, » déplore Denis Tardit, Président de Syngenta France.

Enfin, rappelons encore que les produits de protection des plantes, y compris ceux utilisés en agriculture biologique, sont des outils incontournables de la production agricole : par exemple, sans eux, 20% des récoltes de blé disparaitraient du fait de la prolifération des insectes du sol.

Syngenta est une entreprise leader dans le secteur de l’agriculture qui aide à améliorer la sécurité alimentaire dans le monde en permettant à des millions d’agriculteurs de faire un meilleur usage des ressources naturelles disponibles. Par nos capacités scientifiques de premier plan et nos solutions novatrices pour les cultures, nos 28 000 collaborateurs œuvrent dans plus de 90 pays pour transformer la manière de cultiver les plantes. Nous nous engageons à prévenir la dégradation des sols, améliorer la biodiversité et revitaliser les communautés rurales.

En savoir plus :

www.syngenta.com

www.goodgrowthplan.com

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2 Commentaire(s)

  1. La prochaine fois j’espère que le service de communication de Syngenta acceptera les demandes d’interview des journalistes plutôt que de se cacher derrière un communiqué un peu simpliste ensuite. L’image de marque en pâtit…

  2. L’entreprise joue son habituel jeu de « rigueur scientifique », « normes », etc.
    Mais le principal message du documentaire est surtout que l’agriculture utilise des produits dangereux. Dangereux pour les utilisateurs directement : on voit bien la protection nécessaire des utilisateurs, et les risques à long terme évoqués dans l’émission. Et dangereux pour la population : les enfants proches des vignes, les citoyens via l’eau courante.
    Alors Syngenta peut bien raconter ce qu’elle veut, mais il y a des gens qui meurent suite à l’utilisation des produits phytosanitaires du cartel des firmes phyto, et c’est tout. Comme pour la cigarette, les armes, les voitures, sauf que là c’est en mangeant et en buvant. Étonnant résultat quand même, quoi qu’en dise Syngenta.
    Et pour le productivisme : messieurs, soyons raisonnable. Combien de citoyens savent que plus de 60% des terres cultivées ont comme destination finale l’alimentation animale? Toute la profession le sait et personne ne dit rien : parce que les tonnages démesurés de produits phyto vont en grande partie pour nourrir les bêtes, notamment en blé tendre, comme le dit ci bien Syngenta dans son communiqué, et une autre bonne partie pour la production de vin, qui n’est pas un élément essentiel à la survie humaine… mais bien économique de la France!
    Le rapport risque / intérêt est bien trop élevé et ce depuis longtemps.
    Il y a de nombreuses coop, de nombreuses Chambres et de nombreux techniciens qui doivent se remettre en question. Vous travaillez pour des pollueurs, vous vous faites de l’argent et vous croyez que ça ne se voit pas?
    J’espère que ce débat durera encore longtemps, et que vous serez pendant encore quelque temps rouler dans la boue. Ce ne sont pas aux agriculteurs de payer : la filière agricole doit à terme fermer ses portes à ces industriels

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