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Elle se situe devant Cellule, qui progresse encore et représente aujourd’hui 7,9 % de la sole.
Fructidor progresse fortement et fait son apparition dans le Top 5. Cette variété devance respectivement Arezzo et Boregar qui diminuent encore et se situent au coude à coude. Apache sort du Top 5.
Rubisko, Cellule et Fructidor sont plutôt semés au nord d’une horizontale passant par Paris, où les exploitations sont de moyenne ou grande taille alors qu’Arezzo est majoritairement semée en Rhône-Alpes.
Figure 1 : évolution des 5 premières variétés (en pourcentages des surfaces nationales)
Source : FranceAgriMer
Fructidor et Terroir entrent dans le Top 10
Les dix variétés les plus semées couvrent environ 47 % des surfaces en 2016 au lieu de 44 % en 2015 et 42 % en 2014 : la tendance à la diversification variétale semble ralentir.
En revanche, le renouvellement variétal semble se maintenir cette année puisque Fructidor (inscrite en 2014) et Terroir (2013) font leur entrée dans le Top 10 au détriment de Trapez (2009) et Expert (2008) qui en sortent.
Figure 2 : blé tendre, les dix variétés les plus cultivées en 2016 (en pourcetages de surfaces nationales)
Les BPS dominent toujours
Les blés panifiables supérieurs et les blés améliorants (BPS et BAF) couvrent à eux seuls 64 % des surfaces.
Les blés panifiables courants (BP) restent stables, à 31 % la surface nationale avec en particulier Rubisko et Bergamo dans les dix premières variétés. Les blés pour autres usages, c’est-à-dire les blés fourragers et les blés biscuitiers, représentent 5 % des emblavements.
Les dix premières variétés sont des blés panifiables et parmi celles-ci huit sont des blés panifiables supérieurs.
Six des dix premières variétés sont recommandées par la meunerie (VRM), c’est-à-dire utilisables comme variétés pures. Trois sont classées blé panifiable pour la meunerie (BPMF), c’est-à-dire utilisable en mélange.
Figure 3 : Répartition des différentes classes de blé (en pourcentages des surfaces nationales)
Source : FranceAgriMer