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Qu’est-ce qu’un biostimulant ?

Dans le domaine de l’agriculture, un biostimulant ou un stimulateur de défense des plantes (SDP) est un produit de stimulation préventive de l’activité d’un organisme (végétal dans le cas du SDP) ou de stimulation de son système immunitaire. 

Il stimule les processus naturels qu’ils soient racinaires ou aériens pour améliorer et avantager l’absorption des nutriments, l’efficience des nutriments, la tolérance aux stress abiotiques, et la qualité des cultures.

On peut parler de solutions alternatives aux fertilisants classiques.

Pour la grande majorité, ils agissent sur la vie du sol.

Quels sont les différents types de biostimulants ? 

Il existe différents types de biostimulants à savoir : 

  • Les biostimulants organiques (extraits d’algues, les substances humiques et fulviques, extraits de plantes, les levures, les acides aminés…)
  • Les biostimulants microbiens (champignon mycorhize, les bactéries comme l’azospirilium, bacillus, le rhizobium…)
  • Les biostimulants inorganiques (le silicium élément chimique présent dans le sol, les oligoéléments…)

Ils peuvent s’utiliser seuls ou en apport au sol ou par pulvérisation sur les plantes et enfin être disposés en enrobage de semences.

Quels sont leurs effets sur les sols ?

L’utilisation de biostimulant permet d’obtenir une amélioration de la santé des sols qui se traduit par le développement de plants plus vigoureux, moins enclins au dépérissement. Il est possible de vérifier la diversité microbienne et la biodiversité des sols, le taux de maladie des plants, le rendement sur plusieurs années.

Les cultures se trouvent moins impactées par les conditions environnementales avec l’utilisation de biostimulant. Son rôle est bien d’apporter un aspect nutritif pour le sol.

On parle d’agriculture durable, de la productivité et la fertilité du sol.

Les sols sont une ressource essentielle pour l’agriculture. Il nourrissent les plantes en eau et en éléments nutritifs. Les biostimulants aident à abriter un peu plus une activité biologique qui est marquée par une très grande biodiversité qui y vit. Cette vie rend le sol fertile et favorise la croissance des cultures.

Après chaque récolte, les plantes laissent au sol, une multitude de matières organiques importantes comme, les racines, les tiges et les feuilles. La matière organique est consommée par les organismes vivants du sol, une partie se décomposera et l’autre partie se transformera en humus (terre provenant de la décomposition des végétaux) qui est un constituant pour la fertilité du sol.

La matière organique qui est une véritable nourriture pour la vie du sol, libère par sa minéralisation les éléments nutritifs pour les plantes. Cela favorise également la structure motteuse et aérée mais permet d’accroître la réserve utile en eau.

Cela permet au sol d’améliorer les réserves des éléments nutritifs comme le calcium, le potassium et le magnésium.

Les engrais contribuent à fixer davantage de CO2 par la photosynthèse. Sachant que la matière organique du sol contient à peu près 58% de carbone, il est également possible de dire que l’utilisation des biostimulants qui améliorent l’état du sol dans toute sa diversité, permet également de compenser un peu les émissions de gaz à effet de serre.

Ils sont dans tous les cas, meilleurs pour la santé et l’environnement.

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