La renonciation de la Grande-Bretagne à l’appartenance européenne a comme effet immédiat des places financières en chute libre.
Ainsi dès l’ouverture, le CAC 40 cédait près de – 11 %, le DAX allemand affichait quant à lui un repli de l’ordre de – 10 %, alors que l’Euro Stoxx 50 perdait – 11,5 %. Avec cette déprime des marchés financiers les perspectives sur les matières premières agricoles européennes s’assombrissaient un peu plus relayant au second plan le soutien offert par le repli de l’euro face au dollar sur fond de compétitivité accrue. Première matière première touchée par ce Brexit, le baril de pétrole WTI qui repassait sous les 48 $ à New-York et qui pourrait entrainer avec lui l’ensemble des autres commodities.
Ce scénario macroéconomique morose n’est pas sans rappeler celui rencontré début d’année 2016 où la fébrilité des places financières asiatiques avait fait chuter les indices boursiers mondiaux et avec eux bon nombre de matières premières mondiales.