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Quelle place pour la paysanne ?

Aujourd’hui encore, un nombre considérable de femmes sont engagées dans l’exploitation agricole familiale. Elles sont également toujours plus nombreuses à exercer une activité professionnelle en dehors de l’exploitation notamment pour compléter les ressources financières de la famille. Quelle est la reconnaissance de leur travail au sein de l’exploitation ou pour l’exploitation ? Quel statut ont-elles ? A quelles situations doivent-elles faire face lors d’accidents de la vie comme un divorce ou un décès ?

Afin de débattre de ces questions, le Bureau de l’égalité et la Fondation Rurale Interjurassienne vous invitent à participer à la table ronde qui s’intitule :

« 2014, Année internationale de l’agriculture familiale » Quelle place pour la paysanne ?

Samedi 8 mars 2014 de 9 h 30 à 14 heures

Fondation Rurale Interjurassienne à Courtételle

Cet évènement est la première des manifestations retenues par la FRI dans le cadre de son 10e anniversaire.

Le programme détaillé de la manifestation peut être consulté en ligne. Nous saisissons l’occasion de la date du 8 mars, Journée internationale de la femme, pour inviter les personnes directement concernées à participer en couple à la table ronde.

Inscription nécessaire auprès de la FRI : en ligne ou par T 032 420 74 54 ou courriel à [email protected]

Toute personne intéressée par la thématique peut s’inscrire. Nous espérons vous rencontrer nombreuses et nombreux à cette manifestation.

En savoir plus : www.frij.ch/documents/showFile.asp?ID=4117 (programme détaillé de la journée).

1 Commentaire(s)

  1. Quelle place pour la paysanne ?
    La place de la femme dans l’agriculture, c’est à elle de se la faire.
    Tout d’abord si son conjoint travaille déjà sur l’exploitation a-t-il envie de laisser sa femme travailler avec lui avec d’autres idées, de la laisser peut-être créer son propre atelier si le ou les autres ateliers ne sont pas assez développés ou pas adaptés au travail de cette femme. Pour moi aucun problème, mon entourage avait envie et j’ai créé mon atelier tout en m’occupant de la partie administrative de l’exploitation.
    Quant à la reconnaissance, c’est un grand mot. Veut-on une reconnaissance vis-à-vis de son conjoint, de son entourage, des organisations professionnelles ou de ses collègues ? La reconnaissance en générale, on l’acquière si on passe beaucoup de temps au travail mais pas nécessairement 50 heures par semaine et que l’on est capable de discuter de son exploitation quitte à apprendre les chiffres clés. Pour moi j’ai l’impression que la reconnaissance que l’on a vis-à-vis de moi est surestimée.
    Attention à ne pas ressembler à la caricature de la paysanne avec l’odeur et des vêtements sales et sans formes, on peut être avec des cheveux courts mais coiffés des petites boucles d’oreilles mais pour travailler pas besoin de maquillage. Quand je sors de notre ferme je ne veux pas que l’on voit mon métier en me regardant.
    Pour le statut, il en existe plusieurs, il faut étudier les avantages et les inconvénients de chacun. Pour ma part, j’ai le meilleur statut possible en agriculture, je suis associée avec 4 hommes enfin le statut que je préfère alors que le meilleur statut serait peut-être salariée.
    Pour le divorce, si les deux travaillaient ensemble, c’est très difficile. Dans notre voisinage, l’exploitation s’est toujours retrouvée en difficulté voir même s’est arrêtée. Par contre pour un décès, si le conjoint survivant travaille sur l’exploitation, c’est plus facile d’expliquer les directives pour les remplacements mais pour l’avenir de la structure c’est à chacun de décider.
    Il faudrait mieux être salarié si on a un accident mais les agriculteurs ou agricultrices ont la possibilité d’avoir recours à différentes formes d’assurances mais elles ne sont pas toutes obligatoires, souvent on veut économiser et lors de l’accident, on se rend compte du problème et c’est trop tard. Pour une femme sur l’exploitation, il faut penser à la remplacer si elle a son propre atelier et c’est là que l’on s’aperçoit de tout le travail qu’elle fait.
    Je ne peux que réagir sur ce thème mais je ne pourrais pas me rendre à Courtetelle.
    Françoise

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