Les cours du blé ont nettement baissé depuis le début du mois de mai pour revenir tester des niveaux de supports importants.
Les bonnes perspectives de production en blé dans l’Union Européenne ont été un élément de pression important pour les prix de la céréale. Ainsi, comme le montre le graphique ci-dessous, les cours du blé sur le port de Rouen en France, de Novorossiisk en Russie et de la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis s’affichent au plus bas depuis les trois dernières années.
Cependant, aux Etats-Unis et en Russie, les perspectives de production sont plus mitigées. En effet, aux Etats-Unis, les multiples vagues de froid et la sécheresse printanière ont compromis le potentiel de production de blé du pays aujourd’hui estimé à 52,8 millions contre 57,9 millions de tonnes l’année dernière. En Russie, le déficit hydrique qui touche actuellement le sud du pays la région de la Volga est également un élément d’inquiétude. De fait, comme l’illustre le graphique ci-dessous, les disponibilités export chez les grands pays exportateurs ne sont pas plus importantes que l’année dernière ce qui devrait limiter le potentiel de baisse des cours.