Deux ingénieurs enseignants de l’école Agro Paris Tech font l’expérience de faire pousser des tomates sous différentes conditions notamment de terre sur le toit d’un immeuble parisien. Le Monde appelle cela de l' »agriculture urbaine ».
Vous verrez en fin d’article, je vous ai mis le lien vers la vidéo mise en ligne sur le site du quotidien Le Monde. Il y est question d' »agriculture urbaine« , pour décrire une expérience, certes intéressante, de jardinage sur le toit d’un immeuble parisien. Deux ingénieurs de l’école Agro Paris Tech font ainsi pousser des tomates sur le toit de cette école. Ils essayent avec du terreau, ou en reconstituant un substrat naturel.
Evidemment, les résultats sont dignes d’intérêt. Ce qui surprend, c’est l’appellation d' »agriculture urbaine« . Sans aller au grotesque et parler de l’impossibilité d’aller mettre un jour une moissonneuse sur un toit, on doute qu’il soit possible, même à petite échelle et pour des cultures bien définies, de parler de rendements dans ces conditions. On ne nourrira pas les citadins ainsi, on les occupera d’une manière certes bien plus agréable et bien plus riche que de bien d’autres. Que l’on puisse espérer jardiner sur le toit d’un immeuble en pleine ville est évidemment un progrès à saluer. De là à parler d’agriculture… Ce propos ne se veut en rien critique vis-à-vis de l’ingénieur qui présente son expérience, qui est passionné et passionnant, et certainement source de progrès pour l’environnement citadin. C’est juste le terme d' »agriculture » qui m’a surpris.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Agriculture urbaine ou jardinage ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l’espace « Ecrire un commentaire ».
En savoir plus : http://www.lemonde.fr/vous/video/2012/07/16/agriculture-urbaine-l-avenir-est-sur-les-toits_1734402_3238.html (notre illustration ci-dessous est une copie d’écran de cette vidéo).
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Il me semble que le terme d’agriculture ne concerne pas exclusivement ce qui ressortirait d’une production de masse. Un potager, quelle que soit sa dimension, demeure un potager, et si sa production ne nourrit que son auteur, il s’agit bien d’agriculture et non d’un loisirs (ce qui serait alors plus du jardinage).
Le développement de l’agriculture en milieu urbain n’est pas un enjeu négligeable. Il ne s’agit pas que des toits d’immeubles, mais aussi des espaces pavillonnaires. Que ce soit simplement pour les sensibiliser, ou que ce soit pour produire une partie de leurs besoins, réconcilier les urbains et les agriculteurs parle développement de telle activités est essentiel.