Depuis 2004, Syngenta développe « Qualimètre », outil de prévision du risque mycotoxines avant récoltes, au service des collecteurs de grains et de la filière céréales, et continue de le faire évoluer.
Lancé il y a 20 ans, Qualimètre s’est constamment adapté aux besoins des opérateurs. Depuis cette année les utilisateurs intéressés bénéficient de cartographies qui « leur permettent de mieux visualiser et cibler le risque parcellaire en blé », précise Alain Froment responsable Filières chez Syngenta. Au fil des campagnes, de nouveaux critères ont été intégrés comme le poids spécifique pour le blé et « d’autres sont à l’étude ». Le développement de la plante est désormais suivi et modélisé jusqu’à la récolte. La liste des mycotoxines s’est également élargie, notamment avec l’intégration de la surveillance du risque de présence d’aflatoxines sur les maïs.
En outre, la fiabilité des prévisions en blé tendre, blé dur et maïs ne cesse de se renforcer d’année en année avec l’augmentation des données et l’extension des zones observées.
La surveillance par Qualimètre des cultures représente aujourd’hui un peu moins d’un million d’hectares de blés et de maïs avec une quarantaine de coopératives et négoces partenaires en France. C’est l’outil numéro 1 utilisé pour les prévisions mycotoxines avant récolte. Depuis 2020, l’utilisation s’est étendue à l’Europe et est en cours de test en Amérique du Nord. L’usage de Qualimètre dans les grandes régions agricoles mondiales couplé avec les progrès en Data Mining et l’expertise digitale de Syngenta participe non seulement à l’amélioration continue de l’outil mais répond surtout à un enjeu majeur de sécurité alimentaire.
Basé sur des données agronomiques et météorologiques précises, Qualimètre fournit des estimations ciblées du risque mycotoxines pour chaque parcelle. Un rapport prévisionnel est établi pour les collecteurs de grains début septembre en maïs et quinze jours après la floraison pour les blés. De nouvelles alertes, actualisées et affinées, sont renvoyées avant la récolte si nécessaire. La vocation de cet outil est « d’alerter d’un risque de présence de mycotoxines le plus tôt possible, détaille Alain Froment, et ce pour que les organismes stockeurs anticipent au mieux le stockage et l’allotement. » Si la pression de l’année se révèle élevée, « ils vont renforcer leurs plans de surveillance des lots de céréales les plus susceptibles de poser problèmes. Les opérateurs vont également pouvoir ajuster leur stratégie de commercialisation des céréales » en fonction des demandes de leurs clients.
« Cette année, les rapports blés étaient très attendus au vu de la pluviométrie sur la période encadrant la floraison. Les premières prévisions, dès début juin, étaient plutôt rassurantes selon les régions liées notamment aux températures fraiches qui sont aussi à intégrer. Les OS partenaires ont donc pu très tôt se concentrer sur les problématiques spécifiques à la récolte 2024. »
Le travail de segmentation des lots des coopératives et négoces, en fonction de leurs qualités technologiques mais aussi, dans le cas présent, sanitaires, est capital pour les transformateurs de céréales pour qui le recours de leurs fournisseurs à Qualimètre est un moyen de sécurisation supplémentaire.
Alors que les réglementations sur la sécurité alimentaire se renforcent et que le climat évolue, Qualimètre continue de s’adapter.
Partenaire d’Agro Paris Bourse, Syngenta sera présent à la 64e Bourse de commerce européenne, les 4
et 5 décembre 2024 à Paris.