Au cours des trente prochaines années, la production d’électricité française devra augmenter d’au moins 35 %. Une grande partie de cette électricité 100 % renouvelable sera produite en zone rurale et sera même d’origine agricole. La consommation incompressible d’hydorcarbures fossiles sera compensée par du stockage de carbone organique dans le sol.
L’agriculture française sera à l’avant-poste pour rendre l’économie française neutre en carbone, selon le rapport « Futurs énergétiques 2050 » rendu public par Réseau de transport électrique (RTE).
Les nouveaux parcs d’éoliennes seront édifiés dans les champs, les toits de bâtiments seront couverts de panneaux photovoltaïques et des méthaniseurs produiront de l’électricité par cogénération 100 % renouvelable. Enfin, la majorité des agriculteurs sera engagé dans des programmes de stockages de carbone organique dans le sol.
La contribution de l’agriculture pour rendre l’économie française neutre en carbone sera aussi foncière. Produire plus d’électricité nécessitera la construction de nouvelles centrales électriques et l’édification de pilonnes pour accrocher les éoliennes. L’installation de panneaux photovoltaïques au sol condamnera des milliers d’hectares jusqu’alors dédiés à la production agricole.
Néanmoins, « le développement des énergies renouvelables est a priori compatible avec l’objectif de zéro artificialisation nette de la loi «climat et résilience» promulguée à l’été 2021 », défend RTE.
Tout d’abord parce qu’une partie du nouveau parc éolien et de panneaux photovoltaïques pourrait être édifié sur des terrains déjà artificialisés et sur des fiches industrielles délaissées. Et ensuite parce que les possibilités de « co-usages des sols » seront nombreuses. L’implantation de pilonnes éoliens n’empêche pas de cultiver des terres.
Enfin, les bâtiments équipés de panneaux conservent leur fonctionnalité. L’incidence sur l’occupation des terres est nulle.
En conséquence, seul le co-usage de l’espace situé sous les panneaux solaires posés au sol sera limité. A moins d’élaborer des modèles spécifiques d’agrivoltaïsme qui associeraient pâturage et certaines cultures possibles à la production d’électricité photovoltaïque.
Quoi qu’il en soit, « les nouvelles surfaces artificialisées dédiées à la production électrique représenteraient de l’ordre de 20 000 à 30 000 hectares d’ici 2050», assure RTE. Pour rappel, le réseau routier a rendu plus d’un million d’hectares terres inexploitables.
A ce jour, l’ensemble des centrales nucléaires françaises est construit sur 4 400 ha et le réseau de transport d’électricité repose sur 4000 hectares des surfaces artificialisées.
Toutefois, les surfaces artificialisées seraient multipliées par cinq si la France renonce à la production d’électricité d’origine nucléaire d’ici 2050-2060. En effet, davantage de parcs éoliens et de panneaux photovoltaïques au sol seraient alors construits.
En effet, la construction d’une nouvelle centrale nucléaire (0,03 – 0,06 ha/MW) artificialise 20 à 30 fois moins de terre que celle d’un parc photovoltaïque au sol.
Quel que soit le scénario retenu, la part incompressible de gaz à effet de serre émis en 2050 (un peu moins de 100 millions de tonnes de CO2) serait en grande partie d’origine agricole, selon le rapport de RTE « Futurs énergétiques 2050». Mais cette émission serait largement compensée les nombreux programmes de stockage de carbone organique dans le sol lancés à grand échelle sur le modèle de France Carbon Agri.
En effet l’agriculture française sera toujours « hydrocarbure-fossile-dépendante ». Une partie du parc français de véhicules lourds alors en circulation resterait majoritairement consommateur de gasoil ou de GNR, selon RTE. Les tracteurs et les moissonneuses en feront partie. Toutefois, « l’hydrogène bas-carbone a vocation à se développer dans le secteur de la mobilité lourde », défend RTE.
La neutralité carbone de l’économie française impose la reconstruction de l’appareil productif autour de solutions bas carbone. Et pour le faire fonctionner, notre pays devra produire d’ici 2050, 35 % d’électricité en plus qu’aujourd’hui, selon le rapport « Futurs énergétiques 2050 » rendu public par Réseau de transport électrique (RTE).
Mais si la France s’engage dans un vaste programme de ré-industrialisation, en relocalisant une partie de ses activités de production et en créant de nouvelles filières, notre pays devra se doter de nouvelles centrales nucléaires et, d’un parc d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques cossu pour produire jusqu’à 60 % d’électricité en plus qu’actuellement.
ce que les médias français ne publient pas : la Californie enregistre le mois le plus enneigé de son histoire … https://www.letemps.ch/images/photos/monde/images-californie-enregistre-mois-plus-enneige-histoire
le photovoltaïque ne pollue pas en France mais il détruit les zones minières à l’étranger … de plus le bilan énergétique est négatif : la dépense totale d’énergie pour construire, faire fonctionner et recycler le panneau dépasse la production électrique de toute la vie du panneau ! le photovoltaïsme répond à quelques besoins en énergie d’installations en dehors des réseaux mais il ne faut surtout pas le généraliser puisqu’ils chauffent fortement au soleil donc ils sont très mauvais pour le climat ! https://www.instagram.com/p/CV4UIvHIlX0/
pendant que vous calculez vos bilans carbone, des avions volent à vide pour conserver leurs créneaux de décollage et d’atterrissage : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/transports-des-avions-volent-a-vide-pour-conserver-leurs-creneaux-de-decollage-et-datterrissage_4906521.html
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Attention, le rapport « Futurs énergétiques 2050 » rendu public par Réseau de transport électrique (RTE). est une vaste fumisterie qui n’a qu’UN SEUL but : vendre des EPR !
le climat ne se résume pas à l’effet de serre du CO2 ! L’hiver prochain sera beaucoup plus froid que l’hiver dernier !
Depuis plusieurs mois tous les modèles climatiques convergent vers un hiver beaucoup plus froid que l’an dernier avec des épisodes pluvieux plus intenses donc un risque accru d’inondations encore plus graves que l’an dernier …
La combustion d’énergies fossiles pose de TRÈS graves problèmes sur la santé humaine en zone URBAINE mais en aucun cas de climat ! Nous subissons les symptômes climatiques (inondations et sécheresses) d’une désertification = disparition de la couverture végétale l’été.
Si le climat se résumait à l’effet de serre les températures au-dessus des mers seraient caniculaires puisque la vapeur d’eau est de loin le plus puissant gaz à effet de serre (60%) , pourtant on mesure exactement l’inverse !
Le climat c’est d’abord l’effet parasol des gaz et de l’eau (nuages) qui bloque 50% de l’énergie qui vient du soleil, ensuite la chaleur latente de l’eau qui évacue 60% de l’énergie qui arrive jusqu’au sol et vient en tout dernier l’effet de serre qui empêche le refroidissement nocturne. Les canicules ne se produisent que sur les zones sèches par manque d’effet parasol et manque d’évaporation, l’absence d’eau a un effet pervers : plus il fait chaud plus il fait sec et plus les sols reçoivent d’énergie ! Et inversement, en présence d’eau (ou de végétation) plus il fait chaud plus il y a d’évaporation donc de vapeur d’eau qui diminue la puissance du rayonnement solaire :
Les inondations et les sécheresses ne sont pas les conséquences du dérèglement climatique mais bien les causes, c’est en retenant l’eau en amont des bassins versants qu’il n’y aura plus d’inondation et donc mathématiquement plus de sécheresse et plus de canicule !
On aura sauvé la planète quand les continents seront des océans de verdures en plein été !
Selon l’adage : « si tu plantes des conifères achète des canadairs » Depuis plus de 30 ans l’ONF fait planter des conifères parce que ça consomme moins d’eau, résultat ça évacue moins de chaleur, apporte moins de pluie et brule tous les étés … L’urgence climatique c’est de gérer intelligemment les excès d’eau pour ne plus en manquer, ce sont uniquement les zones sèches qui brulent !
On aura sauvé la planète quand nos campagnes seront des océans de verdures en plein été ! Pas d’eau pas de vie pas de climat … Sur les continents, la régulation thermique de l’atmosphère est automatique tant que les surfaces exposées au soleil sont couvertes d’eau ou de végétation, autrement dit : c’est la sécheresse des sols qui provoquent le dérèglement climatique et non pas le dérèglement climatique qui provoque les sécheresses, le climat se dérègle quand les continents ne transpirent plus !
https://www.mediaterre.org/actu,20210106085019,1.html