La filière française des oléoprotéagineux a mis en avant le 17 septembre ses propositions en vue de « construire un plan protéines efficace, ambitieux et vertueux », alors que la Commission européenne doit clore sa consultation le 23 novembre.
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Le plan protéines doit s’appuyer sur cinq axes d’actions prioritaires, selon un communiqué de la Fop (producteurs d’oléoprotéagineux), Terres Univia (interprofession) et Terres Inovia (institut technique).
Il s’agit d’encourager les producteurs à cultiver des plantes riches en protéines, par exemple en comptabilisant toutes les légumineuses dans les surfaces d’intérêt écologique (SIE) « quel que soit leur mode de production et en maintenant les paiements directs ». Les organisations proposent de conforter l’organisation des opérateurs dans des filières propres aux plantes riches en protéines, notamment via la « contractualisation pour mieux répartir la valeur ajoutée » ; promouvoir les débouchés des oléoprotéagineux made in France, par exemple en valorisant les tourteaux et autres sources locales de protéines végétales « sans OGM, tracés et de qualité » ou en renforçant les débouchés non alimentaires. Autres idées : renforcer la R&D et l’innovation ; consolider les sources de financement du plan protéines.