Une trentaine d’organisations agricoles menées par la FNSEA ont pris l’engagement le 14 novembre de travailler sur la question des produits phytosanitaires.
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Après le discours d’Emmanuel Macron à Rungis qui confirmait son objectif d’élimination progressive des produits phyto, et en plein débat sur l’interdiction du glyphosate en Europe, la FNSEA allume un contre-feu, avec une trentaine d’organisations agricoles (ses sections spécialisées, les chambres d’agriculture, Coop de France, Acta…) et para-agricoles (Axema, UIPP, IBMA…).
Ces organisations ont annoncé lors d’une conférence de presse le 14 novembre, qu’elles travaillaient ensemble à définir de nouveaux objectifs de réduction des phytosanitaires, qu’elle communiqueront au travers d’un « contrat de solutions ». Pour éviter des interdictions brutales, la FNSEA souhaite proposer au gouvernement « une trajectoire de progrès pour la protection des plantes », qui pourrait aller plus loin que le plan Ecophyto 2.
Ce « contrat de solutions » devrait être dévoilé au premier trimestre 2018.
Le syndicat a posé dix questions à ses partenaires pour établir de nouveaux objectifs. « La société veut aller plus loin, nous disons banco ! », a expliqué Eric Thirouin, en charge de l’environnement à la FNSEA. Le syndicat souhaite reprendre la main dans ces débats, et « sortir de la pétaudière » qu’est devenu le débat sur les phytosanitaires, a expliqué sa présidente Christiane Lambert.