0file m 8 s bastien techer

Passera, passera pas ?

Depuis le denier article intitulé « Les cours du blé reprennent du poil de la bête », les prix de la céréale ont évolué en nette hausse de part et d’autre de l’Atlantique au point d’atteindre des niveaux de résistance clé. Sur Euronext, le blé meunier teste actuellement le niveau psychologiquement important des 200 €/t sur l’échéance Novembre 2013 et à Chicago, ce sont les 7 usd/boisseau qui font pour l’instant barrage.

Sur le plan technique, cette hausse est, entre autres, la conséquence de la cassure du canal baissier qui tenait les cours du blé depuis le début de mois de décembre 2012. Ce changement de configuration de marché, tant sur le marché européen que le marché américain, a suscité de nombreux intérêts acheteurs qui ont porté la hausse des cours du blé depuis le milieu du mois de septembre.

Outre les changements de configuration d’ordre technique, la hausse des cours du blé trouve également des explications sur le plan fondamental. Tout d’abord, la forte demande sur la scène internationale, comme l’illustre l’activité export aux Etats-Unis et en Europe, permet de maintenir une certaine fermeté sur les cours du blé. De plus, les aléas climatiques en Amérique Latine ainsi que les retards de semis de blé en Ukraine et en Russie plaidaient pour une hausse des cours du blé.

Cependant, avec une hausse de plus de 10 % depuis les plus bas de la campagne, les cours du blé semblent consolidés sous les niveaux de résistance important de 200 €/t sur Euronext et 7 $/boisseau à Chicago. Sur ces niveaux, de nombreux intérêts acheteurs devraient se manifester. Cependant, les conditions climatiques dans l’hémisphère sud seront déterminantes pour l’évolution des cours du blé en deuxième partie de campagne.

Article Précédent
Article Suivant