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L’enjeu variétal vis-à-vis de la teneur en protéines, c’est 1 point !
Figure 1 : les différents leviers possibles pour agir sur la teneur en protéines des grains
Les protéines se diluent dans le rendement, mais c’est moins vrai pour certaines variétés que pour d’autres.
Sur la base de la moyenne de 2 essais réalisés en Plaine de Dijon dans le même terroir en 2015 et 2016, sur un tronc commun de variétés :
• Toutes variétés confondues, 5 q/ha de productivité en plus se traduisent par environ 0,4 point de protéines en moins. Positionnés sur la droite de dilution, c’est par exemple ce qui différencie Fructidor et Apache.
• A rendement équivalent, 1 point de protéines peuvent séparer 2 variétés. C’est par exemple l’écart observé entre les couples Goncourt et Granamax ou encore Rubisko et RGT Mondio.
Figure 2 : relation observée entre rendement et teneur en protéines pour des variétés de blé tendre conduites en plaine de Dijon en 2015 et 2016
Ce graphique a pour objet d’illustrer le propos mais ne doit pas être généralisé pour conclure au comportement de toutes les variétés en toutes situations (lieu, année). La récolte atypique 2016 est bien là pour malheureusement nous le rappeler.
Tableau 1 : avis des partenaires techniques du BOP sur les variétés de blé à semer en 2016 en Bourgogne
Appréciation de – – (niveau modeste) + + (niveau élevé)
En italiques et entre parenthèses : nouveautés, à confirmer
Article rédigé par les partenaires de « Blé Objectif Protéines » (BOP) :
L. Pelcé & D. Chavassieux (Arvalis – Institut du végétal), C. Boully (Bourgogne du Sud), M. Pageot (Ets Bresson), JB. Goulier (CA 21), C. Vivier (CA89), JN. Herrgott (Cérépy), M. Mimeau (Dijon Céréales), D. Lachaud (SAS Ruze), A. Petit (SeineYonne), E. Bonnin(Soufflet Agriculture).