A l’instar de l’USDA aux Etats-Unis, FranceAgriMer publie chaque semaine un rapport détaillé quant à l’état des cultures de blé au sein de l’Hexagone. Ce dernier est ainsi subdivisé en cinq catégories retranscrivant une notation de l’état des cultures, à savoir « très mauvaises », « mauvaises », « assez bonnes », « bonnes » et « très bonnes ».
L’intérêt pour les opérateurs étant de scruter l’évolution des blés considérés comme dans un état « bon à très bon » afin de se faire une idée du potentiel de rendement. Ainsi pour la prochaine récolte, après un bon départ l’état des cultures vient d’être dégradé pour la troisième fois consécutives par FranceAgriMer.
De fait, alors qu’au cours de la semaine 19 (se terminant le 16 mai 2016), 87 % des cultures de blé étaient jugées dans un état « bon à excellent », aujourd’hui, soit trois semaines plus tard, ce ne sont plus que 79 % d’entre elles qui apparaissent dans des conditions similaires contre 87 % l’an passé à date. Cette dégradation de culture intervient donc alors que les pluies diluviennes qui ont balayé le territoire national la semaine passée ont susciter de nombreuses craintes. Néanmoins, les conséquences exactes de cet épisode pluvieux reste à déterminer alors que le mois de juin apparait comme crucial pour les cultures de blé d’hiver.