Si leurs effets face aux stress abiotiques sont bien connus, les biostimulants sont également des leviers intéressants pour agir sur la qualité des récoltes, en activant les métabolismes secondaires et en protégeant les fruits des meurtrissures et des coups de soleil.
Certains biostimulants activent les enzymes impliquées dans la synthèse des composés phénoliques. Ainsi, Basfoliar Plantae Bio apporte des acides aminés et de la glycine bétaïne.
Tout en protégeant les plantes du stress hydrique grâce à ses propriétés osmoprotectrices, il stimule aussi le métabolisme secondaire par l’apport des précurseurs qui activent l’enzyme PAL, responsable de la synthèse des composés phénoliques. Il concourt aussi à améliorer la teneur en anthocyanes, un autre facteur de qualité des vins. Lors d’essais sur plusieurs parcelles en cépage Syrah, il a été prouvé un gain de rendement de 13,5% en kilo de raisin par cep, grâce à deux applications de Basfoliar Plantae Bio à partir de la fermeture de la grappe.
La couleur est un critère de qualité des fruits et légumes qu’une surexposition au soleil peut altérer, par des brûlures ou sunburn. Pour protéger les fruits, les biostimulants apportent également des réponses.
Ainsi, en protégeant les fruits par une fine couche de talc alimentaire, Invelop White Protect permet de limiter les coups de soleil. « Cette protection permet de diminuer jusqu’à 13% la quantité des fruits déclassés en sortie de frigo pour cause de brûlures », affiche Jessica Da Costa, chef de marché chez COMPO EXPERT.
Autre critère de qualité, l’absence de meurtrissures sur les fruits est améliorée en renforçant les parois cellulaires.
C’est ce que permet un apport de silice, par Basfoliar Si. En créant comme un double vitrage sur les parois cellulaires, la silice agit non seulement pour limiter l’évapotranspiration mais aussi pour augmenter la résistance aux chocs. Au cours de quatre années d’essais sur la qualité des pommes, il a été démontré que l’apport de silice, par des pulvérisations de Basfoliar Si, diminuait de 34% l’apparition de meurtrissures face à des chocs d’une hauteur de 5 cm.
Ce sont donc autant de fruits commercialisables en catégorie 1 en plus. « Sur la variété Temptation, cela représente un gain potentiel de 900 € net par hectare, chiffre Jessica Da Costa. Soit 10 fois le coût du biostimulant ».