Les nouvelles technologies s’invitent en agriculture. Machinisme de pointe, GPS, big data, OAD… Le tournant est amorcé, et la tendance est appelée à s’accentuer. C’est autour de ce thème que Bayer a articulé sa cinquième Université, le 5 février à Marne-la-Vallée. Outre ce temps fort en plénière, les traditionnels ateliers ont permis aux quelque 500 participants d’aborder en profondeur les sujets des maladies du bois en vigne et les problématiques de résistance en grandes cultures.
«Les nouvelles technologies en agriculture sont un support pour relever le défi de la triple performance, économique, écologique et sociale. Il ne faut pas en avoir peur, mais au contraire accompagner leur essor». C’est ainsi que Remy Courbon, directeur marketing de Bayer, a introduit la cinquième université Bayer. Les différents participants de la séance plénière ont confirmé que l’agriculture 2.0 est en marche. La notion de partenariat, de travail entre les différents secteurs d’activité agricole pour porter cette évolution fait consensus. Bayer montre la voie en réunissant des acteurs d’horizons différents, tels que Airinov, Yara, John Deere ou encore l’UMR Agro-écologie de Dijon pour échanger sur les voies d’avenir.
Montée en puissance de l’accompagnement et des services
Parmi les autres messages, une certitude : l’agriculture est et restera dépendante du savoir-faire des agriculteurs. Equipé de tous les outils les plus modernes, l’agriculteur et ses conseillers restent indispensables pour interpréter les informations collectées par les machines et piloter l’exploitation. Alors que les données entrant et sortant d’une ferme sont de plus en plus nombreuses et pointues, l’un des enjeux majeurs de l’agriculture 2.0 est de proposer des réponses techniques pertinentes et efficaces. La notion de service et d’accompagnement prend alors toute son ampleur pour les fournisseurs d’agrofourniture. Ainsi, Bayer s’appuie sur une bibliothèque d’OAD conséquente, pour aborder les enjeux de l’agriculture 2.0.
Maladies des céréales et phénomènes de résistances : des études sur le long terme et un OAD
A la suite de la réunion plénière, l’atelier grandes cultures a livré son message fort : un suivi de près et sur le long terme des maladies des céréales est nécessaire pour appréhender les phénomènes de résistances. En ce sens, les études scientifiques de populations, conduites en partenariat avec Bayer, améliorent les connaissances sur les maladies et l’apparition de souches virulentes et résistantes. Bayer suit notamment depuis 18 ans l’évolution de la fusariose avec son opération CartoFusa. Un projet d’OAD, le 4P Céréales a aussi été présenté. Son objectif : aider à positionner les traitements de manière optimale en intégrant les spécificités de la parcelle, le programme fongicide, la météo, les aspects réglementaires.
Mobilisation contre les maladies du bois de la vigne
Consacré aux maladies du bois, l’atelier vigne a permis d’appréhender la complexité de cette problématique et de constater la mobilisation de toute la filière. Les nouvelles technologies (drones, biologie moléculaire…) sont un support de progrès, notamment pour la phase de diagnostic. Pour ce qui concerne la lutte à proprement parler, des résultats d’essais menés au Portugal ont permis de mettre en avant l’efficacité d’Esquive® WP, solution à base de Trichoderma atroviride de Bayer, qui permet une diminution significative de la fréquence et de la progression des agents pathogènes dans le bois. A l’issue de cette journée, les quelques 500 participants présents (agriculteurs, viticulteurs, distributeurs, prescripteurs,…), confirment l’intérêt de ce rendez-vous annuel qui permet d’approfondir une thématique d’actualité avec des experts du secteur, tout en ménageant des moments d’échanges et de convivialité entre professionnels ….
L’université Bayer, fait partie intégrante du programme Bayer Agir, fédérateur de l’ensemble des actions de l’entreprise avec un mot d’ordre : Agir aujourd’hui pour l’agriculture de demain.
Par Wikiagri Rédaction
