Ce sont les larves du petit coléoptère diabrotica virgifera virgifera, de la famille des chrysomélidés, qui se montrent les plus ravageuses pour les cultures du maïs. Pour se nourrir, elles dévorent les racines coronaires, ce qui entraine des perturbations dans la croissance du plant. Les adultes dévorent la cuticule des feuilles avant la floraison.
Un insecte surtout présent dans la moitié Est de la France.
Parmi les différentes mouches pouvant s’attaquer aux céréales et particulièrement au maïs, la Delia platura, ou mouche grise des semis, se montre funeste pour les cultures par le biais de sa larve ou chenille. Contrairement à la plupart des autres espèces de mouches, elle cible les germes et les cotylédons des plants.
L’agrotis segetum, ou noctuelle des moissons, est un papillon nocturne qui peut mesurer jusqu’à 4 centimètres à taille adulte et 5 centimètres durant son état de larve. A ne pas confondre avec la noctuelle baignée (agrotis ipsilon), ou la noctuelle ponctuée (mythimna unipuncta), ce lépidoptère dispose d’une chenille gloutonne – le ver gris – qui ravage les feuilles et les tiges du maïs, pouvant aller jusqu’à leur sectionnement.
Ce lépidoptère connu sous le nom scientifique d’agrotis Ipsilon, cousin proche de l’agrotis Segetum puisque sa chenille est également estampillée du nom vernaculaire de « ver gris », est un ravageur du maïs mais également de la pomme de terre et différents cultures produites par l’homme.
Les chenilles se nourrissent abondamment des feuilles, tiges et racines. Chaque larve peut engloutir jusqu’à 400 centimètres carrés de feuillage lors de son développement.
La noctuelle ponctuée ou mythimna unipuncta est un papillon qui connaît trois générations par an. La chenille de la deuxième génération est un redoutable ravageur pour le maïs, qui dévore les limbes jusqu’à ne laisser que la nervure centrale.
Puceron ailé ou aptère, qui peut également être nommé puceron du blé ou petit puceron des céréales, le sitobion avenae est un terrible ravageur pour les épis de maïs et des autres céréales. Il dévaste les grains et donc la récolte. Ses attaques précoces au printemps sont les plus redoutables. Sitobion avenae, ne doit pas être confondu avec rhopalosiphum padi (pucerons des merisiers à grappes) ni avec metopolophium dirhodum (pucerons des céréales et du rosier).
Le rhopalosiphum padi est un insecte hémiptère à forme globuleuse, qui peut être ailé ou aptère. La présence du puceron vert dans les parcelles de maïs est doublement néfaste. Il dévore copieusement les cultures, mais surtout, il est capable d’inoculer différents virus comme celui de la jaunisse nanisante de l’orge (JNO) qui peuvent anéantir une récolte.
La pyrale du maïs ou ostrinia nubilalis est une espèce d’insecte de la famille des lépidoptères dont la chenille est un sérieux ravageur pour le maïs et d’autres plantes de culture comme le tournesol ou la pomme de terre. Ce papillon, qui peut mesurer jusqu’à 30 millimètres d’envergure, compte une à deux générations par an, selon qu’il se développe au Nord ou au Sud de la France.
Les dégâts de la chenille de la pyrale se manifestent par de petits trous sur les feuilles et la rupture des tiges.
Le taupin se pose comme un terme définissant de nombreuses espèces de coléoptères dont quatre sont réputés pour être des ravageurs du maïs. Ainsi, les larves ou « ver fil de fer » de l’agriotes obscurus, l’aAgriotes sputator, l’agriotes sordidus et l’agriotes lineatus ravagent selon le degré d’infestation semis, racines, bulbes ou tubercules des végétaux.
Le tetranychus urticae ou acarien jaune est un insecte d’à peine un demi-millimètre qui pique les nombreux végétaux qu’il colonise. Une forte infestation peut entrainer des dégâts sévères, pouvant aller jusqu’au dépérissement du plant de maïs. Larves, nymphes et adultes entraînent des dégâts en ponctionnant la sève des plantes envahies. Très présent en France, l’acarien peut s’implanter indifféremment dans les cultures sous serres comme sur les cultures au dehors et bien évidemment sur le maïs.