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Les demandes de citoyens d’un côté et du secteur agricole sont, sans surprise, très différentes. Les premiers insistent sur les questions environnementales, le climat, les petites exploitations et les seconds sur la production alimentaire, les marchés et la réduction de la bureaucratie.
Mais les uns comme les autres « estiment que le dispositif de verdissement n’est pas satisfaisant », a noté le commissaire européen Phil Hogan. Selon lui quatre points ressortent particulièrement : la production alimentaire de qualité, l’environnement, les investissements en milieu rural et, a-t-il à plusieurs reprises souligné, le fait que les deux tiers des agriculteurs soient prêts à faire plus pour l’environnement et le climat.
La grande majorité des répondants (90 %) estiment qu’il existe une véritable valeur ajoutée dans la gestion de la politique agricole au niveau européen, car elle assure des conditions de concurrence équitables dans le cadre du marché unique et garantit que l’agriculture peut répondre plus efficacement à la des défis communs tels que la protection de l’environnement (85 %) et la lutte contre le changement climatique (73 %).
Les résultats de la consultation sont également clairs sur ce le fait que la Pac doit assurer un niveau de vie équitable pour les agriculteurs. Et les soutiens directs sont considérés comme le meilleur moyen d’y parvenir (66 % des répondants).