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Légumes, après le zéro résidu de pesticide, le zéro pesticide

Il y avait le zéro résidu de pesticide lancé en 2018 par le collectif « Nouveaux Champs » formé de 46 organisations de producteurs et entreprises du centre et du sud de la France (30 000 tonnes de 35 espèces en 2018).

Depuis mardi 29 janvier, il y a un autre label, lui garanti sans pesticides, développé par les coopératives Savéol, Solarenn et Prince de Bretagne, marque de l’association d’organisations de producteurs Cerafel. Il s’adresse spécifiquement aux tomates, d’où son nom au féminin : « Cultivées sans pesticides ».

Les trois partenaires, forts d’une production 2018 de 196 000 tonnes de tomates avec 208 exploitations avaient fondé l’an passé l’Alliance Nature et Saveurs pour commercialiser leurs premières tomates sans pesticides. La seconde étape, la construction d’un cahier des charges de production et de qualité commun (aucun traitement pesticide de synthèse de la fleur à l’assiette et aucune trace de pesticide sur les tomates) vient d’aboutir à la création d’un label de reconnaissance.

Quels sont leurs objectifs, dans ce qu’ils considèrent comme une troisième agriculture, aux côtés du conventionnel et du bio ? Les dirigeants coopératifs ne se risquent pas à faire des prévisions sur la réaction du marché. Cependant, ils estiment possible qu’à terme, 30 à 40 % de leurs tomates soient «cultivées sans pesticides ».

Pour sa part Prince de Bretagne, marque de l’association d’organisation de producteurs Cerafel (2 000 producteurs, 477 000 tonnes de légumes) dont la Sica Saint-Pol, envisage d’intégrer d’autres légumes sous le cahier charges « Cultivées sans pesticides ». Il y a déjà du concombre, du brocolis et du potimarron depuis 2018 ; des essais se déroulent au champ pour étendre la gamme à d’autres espèces. 

1 Commentaire(s)

  1. Pétro-tomates.

    Bravo pour zéro pesticide dans la production de tomates made in France…
    En revanche la production de tomates sous plastique pas écologique du tout. .. Ce sont généralement des productions largement dépendante du pétrole. Ces dépendances sont: chauffage des serres entre saisons, recours aux plastiques, en couverture du sol et en couverture de serre, transport en camion diesel, engrais issue de l’agrochimie, carburant pour les engins agricole, etc… Tous c déchets issue de la pétrochimie nous les retrouveront tôt ou tard dans l’eau et finirons inévitablement dans nos assiettes… Mais c le prix à payer pour avoir des tomates made in France dans son assiette toute l’année, même sans pesticides…
    Bref…pétro-tomates à éviter.

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