Comparé, à périmètre constant, aux résultats d’une précédente enquête menée sur l’année 2007, le volume de co-produits issus de l’agroalimentaire français en 2016 est en augmentation de 23 %, à 11 millions de tonnes de matière sèche, a indiqué le Réseau pour la sécurité et la qualité des denrées animales (Réséda). Celui-ci a présenté une étude sur le sujet le 22 novembre.
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L’essentiel de l’augmentation de la masse de coproduits provient du secteur oléagineux en lien avec les politiques publiques incitatives sur les biocarburants.
Mais même sur de plus faibles volumes, les filières de sucreries et de malteries ont fortement développé leur volumes de co-produits. D’ailleurs d’après l’enquête, il faut s’attendre, dans les années à venir, à ce que des co-produits supplémentaires sortent des sucreries et des malteries, qui poursuivraient leur développement. En effet, l’essor des sucreries est à prévoir en raison de la fin des quotas sucriers, et celui des malteries brasseries devrait se prolonger avec la multiplication des micro-brasseries. Le rapport s’interroge à l’inverse sur le devenir des co-produits des filières de biocarburants.
En face, du côté de la demande, la consommation française de co-produits est en augmentation sur la période 2007-2016, portée par l’alimentation animale (+ 43 %, à 9,3 Mt) qui atteint trois-quarts des volumes, tandis que la valorisation énergétique (2 % des volumes) recule.