Selon la branche assurance crédit de Groupama, le taux de défaillances des entreprises de l’industrie agroalimentaire restera important en 2014 si l’on en juge par les premiers mois de l’année.
–stop–
« Après avoir été relativement épargné, l’agroalimentaire aborde une conjoncture difficile avec une compétitivité dégradée », indique l’assureur dans la nouvelle édition de sa plaquette défaillances d’entreprises 2014-2015 à l’occasion de l’ouverture du salon de l’agroalimentaire (Sial).
En 2013, le secteur des grossistes et industriels des IAA a connu 687 défaillances soit 2,47% du nombre d’entreprises de ces secteurs selon Groupama. Ce taux était de 3,6% pour les industriels et 2,2% pour les grossistes. Pour 2014, cette « sinistralité » devrait rester proche de 3% pour les industriels. Pour l’ensemble de l’économie française, ce taux de sinistralité est inférieur à 1%.
Les principales raisons de cette situations sont : une demande atone, l’érosion des marges liée à la guerre des prix que se livre la grande distribution, une perte de compétitivité et le manque d’acteurs de taille internationale capables de mobiliser des moyens financiers importants pour investir.