Le chiffre officiel du revenu céréalier en 2012, est en hausse de 46 % par rapport à 2011. Celui de la ferme France en général de 4 % : lait, bovin viande, et surtout viticulture sont en baisse.
Orama (l’union syndicale constituée de l’AGPB, l’AGPM et la Fop) estime que ces revenus 2012 constituent une « opportunité pour affronter les défis de demain« .
Le communiqué d’Orama dit précisément ceci :
« Les prévisions pour 2012 établies par la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation font état d’un revenu en céréales et oléoprotéagineux avant cotisations sociales de l’exploitant et impôt en progression de 46 % par rapport à 2011.
« Cette progression du revenu :
· reflète la hausse des prix des grains lors de cette campagne, mais traduit également leur extrême volatilité sur de courtes périodes et par conséquent la nécessité d’une augmentation de la production en France ;
· rend particulièrement d’actualité la mise en place d’outils de régulation des marchés et d’une organisation de ces derniers, notamment par la voie de la contractualisation ;
· impacte les filières animales consommatrices de grains, pour qui des investissements doivent pouvoir être réalisés et accompagnés, y compris via le Fonds de modernisation céréaliers-éleveurs ;
· ne doit pas occulter une progression substantielle des différents postes de charges d’exploitation. »
Philippe Pinta, président d’Orama, a commenté : « La progression des revenus, du fait de l’envolée du marché des grains, est une opportunité pour agir efficacement face à des enjeux majeurs : investir pour produire plus et produire mieux, libérer la productivité, mettre en place un mécanisme de lissage des revenus face aux aléas. C’est un atout pour mieux relever les défis de demain.«
Concernant l’ensemble de la ferme France, la Commission des comptes de l’Agriculture prévoit une hausse du revenu de 4 % en 2012 par rapport à 2011. Outre les céréales et oléoprotéagineux, l’augmentation est de plus de 30 % en porc et volailles, de 14% en polyculture-élevage.
En revanche, on enregistre également une baisse de près de de 10% en lait et bovins viande, et de plus de 50 % en viticulture.
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