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Le maïs progresse malgré une année noire

Le réseau français de semences de maïs confirme son agilité et son excellence malgré une année noire au plan climatique.

Les faits de la campagne 2012-2013

Marché

Sans surprise, étant donné l’évolution des surfaces de maïs en 2013, le marché français des semences de maïs a progressé de 4% avec 5.8 millions de doses semées au printemps.

Les surfaces progressent également dans la grande Europe (+6%), tirées par l’adoption d’une génétique de qualité dans les pays de l’Est, notamment l’Ukraine. 2013 est une année d’exportations record : + 44 % en valeur, un CA export de 620 millions d’euros, un excédent commercial en semences de maïs de 480 millions d’euros.

Production

Un plan record en ligne avec la croissance européenne et à l’Est dans un contexte de stock au plus bas! En 2013, 77 500 ha en multiplication de semences de maïs ont été récoltés pour des intentions de 80 000 limitées par les  conditions climatiques  soit + 13% par rapport au précédent record de 2012. Cette dynamique a été possible grâce à 400 nouveaux agriculteurs-multiplicateurs. La tendance est identique à l’échelle de l’Union européenne : 188 000 ha (+15%), où la France reste le premier producteur (41% des productions).

Ces résultats reconnaissent l’excellence du réseau de production français et sa capacité, inégalée par les autres pays européens, à multiplier un nombre impressionnant de variétés : 2400, un autre record. 

Obtention

Avec 69 nouvelles inscriptions (dont 37 variétés grain et 28 variétés fourrage) au catalogue officiel français en 2013, le niveau des inscriptions se stabilise, malgré une baisse du nombre de dépôts (-33% en 5 ans).

Les semenciers préparent 2013-2014 et au-delà

Malgré une année noire sur le plan climatique, les productions de semences françaises en 2013 atteignent 85 à 90% des objectifs. La France reste le pays européen le plus fiable, où les productions sont assurées grâce au talent des producteurs, à l’emploi des moyens de sécurisation des récoltes que sont l’irrigation et –jusqu’ici – les traitements de semences, aux conditions naturelles, et à l’outil industriel. En effet, face au développement des débouchés pour nos semences de maïs, les semenciers investissent pour adapter le niveau de production, moderniser les usines et augmenter la capacité industrielle arrivée à saturation.

Dans un contexte favorable au développement d’activité, les semenciers peuvent envisager un avenir dynamique, faisant des émules auprès des jeunes, à condition que leurs ambitions soient accompagnées de décisions règlementaires pragmatiques et durables. Ils demandent  une reconnaissance et un accompagnement des pouvoirs publics pour préserver nos atouts différentiateurs.

Leurs métiers reposant sur des cycles longs, les semenciers demandent de la visibilité, un contexte stable, moteur pour de nouveaux investissements.

En savoir plus : http://www.ufs-semenciers.org/default.aspx


 

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