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Fort de 5 ans d’essais concluants sur plus de 160 sites en France, l’institut estime que « cette technique qui concerne plusieurs dizaines de milliers d’hectares doit se développer prioritairement sur plus de 100 000 hectares situés dans le croissant historique des petites terres à colza, du Poitou-Charentes à la Bourgogne », selon un communiqué. « A terme, plus de 40 % de la sole française de colza (1 500 000 hectares) pourraient valoriser pleinement cette technique » qui bénéficie d’un CEPP (certificat d’économie de phytos), poursuit Terres Inovia.
Réussir son colza pour la campagne 2024
- Choisir le bon couvert végétal pour un maximum de bénéfices agronomiques
- Fertilisation, bien raisonner ses apports pour optimiser sa marge
- Des technologies de désherbage mécanique toujours plus précises
Le colza associé offre un gain de rendement de 10 %, d’après les résultats d’essais. Autres avantages, les frais de désherbage sont réduits de 20 à 30 %, la technique permet de supprimer « au moins un insecticide » et d’économiser 30 unités d’azote en moyenne.
Il s’agit d’« une approche nouvelle qui constitue une porte d’entrée efficace pour faire évoluer les systèmes de production céréaliers avec une double performance – économique et écologique – et les rendre plus résilients aux aléas », considère Terres Inovia.