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« Distribution, vente, alimentation et consommation, c’est toute la chaîne des actions et des acteurs, allant de la fourche à la fourchette, qui doit se repositionner face aux nouvelles pratiques collaboratives et à la mise en donnée de l’agriculture et des tendances de consommation », explique l’association.
Renaissance Numérique préconise tout d’abord de garantir la couverture d’un réseau internet sans zones blanches pour éviter « de pénaliser les exploitations selon leur zone géographique ».
Dans un climat de « défiance et de ras-le-bol des consommateurs et des agriculteurs », l’association voit également en internet un moyen de développer des circuits courts de commercialisation. Le numérique offre l’opportunité de « davantage de transparence dans un marché dont l’opacité préserve les acteurs traditionnels », ainsi qu’un « partage plus équitable de la valeur entre agriculteur et consommateur », selon l’étude. L’agriculteur pourra ainsi directement commercialiser ses produits auprès des consommateurs, sans avoir à passer par un intermédiaire distributeur, dont la guerre des prix est montrée du doigt par la profession agricole dans la crise actuelle que connaît l’élevage français.
Ce besoin de transparence peut également aller jusqu’à faire naître « des initiatives de mobilisation et de partage d’informations par les outils numériques de collaboration » sur l’origine ou la fraîcheur des produits grâce à des capteurs et autres objets connectés, une « traçabilité en peer-to-peer qui permet au consommateur de s’émanciper des labels existants ».