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Photovoltaique, la participation d’Enedis jusqu’a 40%

Enedis prend en charges 40% du coût des travaux de raccordement au réseau électrique. C’est après avoir défini son projet photovoltaïque avec un installa- teur que l’agriculteur contactera l’entreprise gestionnaire du réseau public de distribution pour son raccordement au réseau électrique. Il fera sa demande sur le site internet de cette dernière.

Le mouvement est lancé. La crise sanitaire n’a pas freiné le rythme de demande de raccordement des futures installations photovoltaïques. L’an passé, Enedis la filiale d’EDF chargée de la gestion et de l’aménagement de 95 % du réseau de distribution d’électricité en France, a dénombré 6 700 demandes de raccordements pour des installations d’une taille compatible avec celle des toitures agricoles. En 2019, elles n’étaient que 4 900 et l’année précédente, 3 800.

Enedis est une des entreprises de distribution d’électri- cité auxquelles les collectivités territoriales confient la concession locale du réseau électrique pour raccorder tous les clients et notamment des projets d’installation de panneaux photovoltaïques.

« Pour Enedis, la production d’énergie photovoltaïque n’est plus une niche mais une source de production d’élec- tricité à part entière que nous devons raccorder au réseau de distribution », affirme Frédéric Trogneux, chef du département Raccordement des Producteurs de la société.

D’ici 2022, le gestionnaire du réseau public de dis- tribution s’est engagé à réduire de moitié les délais de raccordement – de la demande du client jusqu’à la mise en service – par rapport à 2020 afin de rendre les nouvelles installations productives le plus rapidement possible. En conséquence, ce sont plusieurs mois qui seront gagnés pour réaliser et rendre fonctionnelle une installation photovoltaïque.

Un reste à charge de 8750 HT pour 100 m de raccordement

Le législateur impose à Enedis de proposer à chaque porteur de projet la solution de raccordement au réseau basse tension la moins onéreuse.

« La société prend en charge 40 % du coût réel des travaux, souligne Frédéric Trogneux. Le site internet d’Enedis publie en toute transparence le barème de raccordement. Par exemple, pour la création de 100 m de raccordement au réseau basse tension, le reste à charge pour l’agriculteur est de 8 750 € hors taxes environ ».

C’est après avoir bien défini le projet avec l’installa- teur que l’agriculteur contactera la société chargée du raccordement de sa future installation photovoltaïque. S’il s’agit d’Enedis, la demande est déposée sur le site internet de la société. Celle-ci s’engage alors à envoyer un devis dans les trois mois ! Ce dernier tient compte de la situation actuelle du raccordement de l’exploi- tation au réseau. Si la ferme est déjà reliée au réseau électrique, le devis portera sur les travaux supplémen- taires à faire pour raccorder les panneaux et le local technique au réseau électrique. Si le bâtiment doté de panneaux est isolé, le chantier à réaliser sera plus important.

La production d’énergie renouvelable : une diversification en plein essor

Un des enseignements de la deuxième étude de l’enquête exclusive du réseau BPCE l’Observatoire sur l’agriculture et la viticulture est le potentiel de croissance future de la production d’énergie renouvelable (électricité photovoltaïque, méthanisation, éolien etc.) dans les exploitations agricoles.
Selon cette étude, 14 % des agriculteurs sondés (base 1359) produisent déjà de l’énergie sur leur exploitation et 20 % envisagent de se lancer dans cette activité.
34 % des agriculteurs de moins de 40 ans et environ 20 % des exploitants agricoles, à la tête d’entreprises agricoles qui réalisent plus de 250 000 € de chiffre d’affaires, sont motivés pour se lancer dans cette activité de production d’énergie renouvelable.
Parmi ces agriculteurs, les éleveurs sont majoritaires et produire de l’énergie photovoltaïque fait partie de leurs projets.

Auteur: Frédéric Hénin

1 Commentaire(s)

  1. Même si le carbone était un problème pour le climat, le nucléaire civil ne sera JAMAIS la solution, l’enrichissement de l’Uranium permet de concentrer beaucoup d’énergie dans peu de place, il a été développé pour LA bombe mais dans les réacteurs nucléaires on ne peut jamais récupérer toute l’énergie qu’il faut dépenser du début à la fin du processus (extraction, transport, enrichissement, construction des centrales, fonctionnement, démantèlement, retraitement des déchets et enfouissement) ! en arrêtant le nucléaire on fera de grosses économies d’énergie et d’euros …. https://www.mediaterre.org/actu,20210106085019,1.html

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