marchandisation de l eau

La marchandisation de l’eau, ou comment mettre en place une arnaque

Pierrick Berthou, éleveur laitier du Finistère, livre ci-dessous sa réflexion sur la marchandisation de l’eau.

La marchandisation de l’eau, ou comment mettre en place une arnaque… Ou l’art de nous faire acheter ce qui nous appartient.

« La forêt précède l’homme, le désert le suit ! » François René Chateaubriand.

Depuis la nuit des temps, l’eau est une préoccupation pour l’être humain ; soit il y en a trop, soit il en manque, jamais content ! D’ailleurs, de nos jours, il n’y a guère que les paysans qui s’en préoccupent. Les paysans sont vraiment stressés par l’eau. Pour les autres, leurs contemporains, du moment qu’il y a du soleil et que l’eau coule abondamment du robinet, tout va bien. Justement, le problème est là : tant que l’eau coule du robinet, tout va bien. Actuellement, nous ne payons pas l’eau en tant que telle, notre facture d’eau correspond aux traitements de l’eau et à son acheminement. Or, il suffit d’imaginer qu’un jour l’eau ne coule plus du robinet. Et, cette possible imagination peut devenir réalité. Mais sachons bien, qu’avant que l’eau ne coule plus du robinet, des personnes auront pris les devants pour nous faire acheter l’eau dont nous avons besoin.

C’est ce que l’on appelle la marchandisation de l’eau.

Alors, un véritable business très lucratif se mettra en place. Tout est fait pour nous faire accepter cette idée totalement folle. A moins que nous ne réagissions dès maintenant.

Les Romains étaient des maîtres dans la gestion de l’eau disait-on. Et c’est bien vrai, ne sommes-nous pas admiratifs devant ces splendides aqueducs qui servaient à acheminer l’eau, sur des dizaines de kilomètres, vers les cités qui en manquaient ? Les Romains avaient bien compris que l’eau était un bien indispensable. Ils se donnèrent les moyens pour ne plus en manquer…

L’eau est un bien commun, elle appartient à tous

L’eau est un bien commun. Personne ne peut revendiquer sa création. L’eau est absolument nécessaire pour la plupart des êtres vivants : c’est un cadeau de la nature. L’eau était sur terre avant toute trace humaine. A ce titre l’eau est un bien commun. L’eau appartient à tous, quel que soit notre statut et notre rôle sur le globe terrestre. A partir de ce constat, il est totalement inacceptable que l’eau devienne une marchandise. Nous ne pouvons, nous ne devons pas accepter qu’une personne ou groupe de personnes revendique le droit à la marchandisation de l’eau. Ce cadeau de la nature est un bien précieux et indispensable à toute vie. Nous avons le devoir d’en prendre soin, tellement son importance est vitale pour notre survie.

Les Aztèques vivaient dans l’actuel Mexique, une zone géographique plutôt aride. Ils avaient mis au point des techniques de récupération d’eau de pluie. A ces techniques, s’ajoutaient des terrasses sur les flancs des collines afin de ralentir le ruissellement de l’eau de pluie. L’alliance de ces différentes techniques permettaient aux Aztèques d’avoir de l’eau, donc de la nourriture toute l’année. Ces techniques vieilles de 25 siècles (2500 ans) sont à nouveaux étudiées au Mexique, justement, pour faire face à la pénurie d’eau. Notamment dans la vallée d’Oaxaca.

En 2020, en France, nous avons subi durement une sécheresse, comme en 2019 et en 2018, et pour certaines régions en 2017. Comment réagissons-nous ? Où en sommes-nous ? Que faisons-nous ? Pour ainsi dire, rien ! Nous avons assisté à un défilé d’éminents spécialistes qui se sont épanchés dans tous les médias pour finalement… ne rien dire, ou presque. A croire qu’ils ne connaissent pas le sujet ! Dans les Deux-Sèvres, deux conceptions de gestion de l’eau s’opposent de plus en plus durement. Des incivilités profondes se sont même produites. Cela n’est pas de bon augure, et laisse imaginer aisément ce qui pourrait se passer si jamais l’accès à l’eau se compliquait. Un climat d’inquiétude et d’insécurité s’emparerait de nous. Et, comme la peur n’est pas bonne conseillère…

Les Incas, les ancêtres des Péruviens, avaient, eux aussi, mis en place des techniques de récupération d’eau en haut des montagnes et/ou des vallons. Ils laissaient l’eau s’infiltrer lentement. Cette eau, après avoir été filtrée et enrichie en minéraux, ressortait plusieurs mois plus tard dans la vallée, pendant la saison sèche. Ainsi, ils avaient de l’eau en abondance pour les cultures et pour se désaltérer. Les Incas avaient une connaissance prodigieuse de l’eau et de son cycle. C’est ainsi qu’ils purent développer ces techniques sophistiquées. Ces techniques sont largement utilisées et vulgarisées par Sepp Holzer, chez lui, au Krameterhoff, en Autriche. Au Pérou, ces techniques sont, elles aussi, actuellement, remises au goût du jour.

La question n’est pas celle du stockage de l’eau, mais de la connaissance de son cycle

Le débat sur l’eau existe bien. Dans les Deux-Sèvres, la situation est assez symbolique. Deux propositions tentent de surmonter ce problème : d’un côté, il y a des agriculteurs qui veulent stocker l’eau pour assurer une irrigation massive, et de l’autre, il y a des associations qui ne veulent pas entendre parler de stockage de l’eau. Ces deux visions totalement opposées provoquent de vives tensions, alors que, dans un cas comme dans l’autre, c’est la méconnaissance du cycle de l’eau qui est en cause. D’une part, les agriculteurs disent que s’ils ne peuvent pas irriguer leurs cultures, ils ne pourront pas produire de la nourriture. Il leur faut des réserves d’eau, donc « des bassines » : c’est du chantage alimentaire ! D’autre part, leurs opposants font valoir le fait que ces « bassines » vont récupérer toute l’eau disponible et, s’il le faut, pour remplir « leurs bassines », les agriculteurs puiseront directement dans les cours d’eau, ou pire, dans la nappe phréatique. Ce qui serait absolument aberrant.

Chaque camp a ses arguments, certains valables, d’autres pas du tout. Essayons de trier le bon grain de l’ivraie. Les agriculteurs qui veulent « des bassines », veulent pouvoir irriguer massivement, et donc veulent avant tout préserver et faire perdurer l’agriculture industrielle. Aucune remise en question de ce modèle n’est réellement envisagée. Alors que cette agriculture industrielle a activement participé à l’assèchement de nos sols et à l’amplification des sécheresses, notamment en sur-développant les céréales, qui font qu’il y a de moins en moins d’évapotranspiration, de moins en moins de matière organique dans nos sols et de plus en plus de perte d’eau.

Quant aux arguments apportés par leurs opposants, eux non plus ne tiennent pas longtemps la comparaison. Certes, avancer le fait qu’il n’est pas acceptable de remplir « les bassines » en pompant dans les nappes phréatiques et ou les cours d’eau est recevable. Mais, avancer qu’arroser le maïs en plein été est scandaleux est une affirmation qui met au grand jour des lacunes dans la connaissance du cycle de l’eau. En effet, vue notre agriculture faite de quasi monocultures, le maïs est pratiquement la seule plante verte l’été, avec les prairies, qui créent de l’évapotranspiration. Donc, le maïs est très utile l’été. N’en déplaise aux adversaires du maïs, dont je fais partie. (La domination du maïs doit être dénoncée et combattue mais pour d’autres raisons valables, et ces raisons ne manquent pas).

Annoncer que l’eau « des bassines » s’évapore, et ce jusqu’à 60 %, nous amène à croire que l’eau disparaît définitivement. C’est totalement faux. Souvenez-vous, Lavoisier disait « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». De toutes façons, au départ de la pluie, il y a l’évaporation de l’eau au-dessus de l’océan. Il en est de même au-dessus « des bassines » comme de n’importe quelle zone humide ou surface d’eau, mais aussi au-dessus d’une forêt et de toute zone verte végétalisée. L’eau qui s’évapore retombera, sous forme de pluie, dès qu’elle sera au contact des strates froides de l’atmosphère. Et, au-delà, cette évaporation participera aux fortes rosées matinales, tellement indispensable à la biodiversité (c’est une cause majeure de perte de la biodiversité) ainsi qu’à l’atténuation de l’albédo.

« Il va nous manquer d’eau, donc il faut l’économiser », voilà une phrase à l’emporte pièce qui révèle une erreur d’analyse. A vouloir économiser l’eau, on concourt à sa pénurie en la forçant à aller dans les rivières, donc à partir dans les océans. Dans le même ordre d’idées, utiliser des cultures moins gourmandes en eau permettra de s’adapter aux fortes températures. Ce sont des inepties profondes. Car moins d’eau consommée entraînera moins d’évapotranspiration donc moins de pluies. Le remède serait pire que le mal, le problème ne ferait que s’aggraver. Or, justement, l’évapotranspiration c’est ce dont nous avons besoin. Affirmer sans sourciller que nous allons manquer d’eau est cruellement scandaleux. C’est faire du chantage à l’eau et c’est tout aussi scandaleux que faire du chantage alimentaire comme le font les partisans de l’agriculture industrielle. Depuis la nuit des temps la quantité d’eau à notre disposition est la même. L’eau est soit sous forme liquide (l’eau), soit sous forme solide (la glace), soit sous forme gazeuse (la vapeur d’eau). Il est possible que l’équilibre entre ces trois formes et donc la répartition des précipitations varie, mais pour autant il ne manquera pas d’eau.

Paolo Lungari est un homme vraiment exceptionnel. En effet, au cœur de l’Amérique du Sud, cet homme a relevé un défi surhumain. Il a entrepris de réhabiliter une zone qui souffrait de maux terribles : chaleurs excessives, manque d’eau, et l’eau qui s’y trouvait était d’une qualité plus que douteuse, la terre était acide, bref ce n’était pas le paradis. Il a établi un plan d’action précis. Le pivot de cette action était de rétablir l’évapotranspiration. Pour cela, il planta 8 000 hectares de forêts. 25 ans plus tard le constat est sans ambiguïté. Les précipitations ont augmenté de 10 %, la température moyenne a baissé de 3°, la qualité de l’eau est retrouvée. D’une zone hostile, il en a fait un endroit où il fait bon vivre et où les projets sont possibles, car une économie s’est développée. Aujourd’hui, ce sont 6,3 millions d’hectares qui sont en cours de réhabilitation. D’une zone de désespoir, cet homme a su recréer un avenir à Las Gaviotas.

1 millimètre de pluie c’est 1 litre d’eau au mètre carré, c’est aussi 10 000 litres d’eau à l’hectare, et cela est vrai à la campagne et tout aussi vrai sur nos surfaces artificialisées (parkings, routes, rues, toitures, etc.) qui s’étendent de plus en plus. 500 millimètres de pluie c’est la pluviométrie annuelle des Pyrénées-Orientales, la plus faible de France. 500 millimètres de pluies annuelles cela fait 5 000 000 litres d’eau douce qui tombent sur chaque hectare, agricole et urbain, chaque année dans les Pyrénées-Orientales. Ce n’est pas rien, il y a de quoi faire, et dire qu’une très grande partie de cette eau de pluie est tout simplement expulsée, perdue, gaspillée. Toute notre eau douce provient pourtant de là…

Pourquoi ne pas remettre en cause la « continuité écologique » ?

Si « les bassines » ne sont pas une solution pérenne, il y a pire encore : la continuité écologique. Derrière cette belle formule se cache un concept, « il faut laisser l’eau s’écouler librement, sans frein, jusqu’à la rivière ». C’est sur ce concept que bon nombre de régions françaises établissent leurs politiques de l’eau, notamment en Bretagne, et cela depuis 40 ans. En 40 ans, que voyons-nous ? Quels résultats ? Pour faire simple, cela va de mal en pis. Les forêts commencent à souffrir du manque d’eau, l’agriculture ne sait plus comment affronter les périodes sèches, les villes subissent de plus en plus durement les canicules et les coupures d’eau et, cerise sur le gâteau, nos cours d’eau sont de plus en plus souvent en déficit d’écoulement puis en absence d’écoulement. Et, je n’aborde pas les inondations, elles aussi, de plus en plus fréquentes et désastreuses. Tout est lié ! Et pourtant aucune remise en cause de cette continuité écologique, quelle hérésie. Quand on ne veut pas voir… on ne voit pas.

Taméra, au Portugal, voilà un domaine qui périclitait par manque d’eau. Enfin, c’est ce qu’ils croyaient. Car, ils recevaient, tout de même, 500 millimètres de pluie en moyenne chaque année. 500 millimètres pour beaucoup de personnes c’est peu, et cependant, aujourd’hui, à Taméra, ils ne souffrent plus du manque d’eau. Ils ont fait appel à Sepp Holzer, qui a étudié leur domaine. Il leur a proposé une stratégie de récupération de l’eau de pluie basée sur des bassins de rétention qui favorisent les infiltrations lentes (contrairement aux « bassines »). Ces bassins de rétention ont permis de recharger les aquifères et aux terres environnantes d’être régulièrement humidifiées. A Taméra, ils ont débuté, un peu sceptiques, par un bassin de rétention. Aujourd’hui, convaincus et confiants, ils projettent de créer une douzaine de ces structures. Petit détail important, chaque bassin de rétention est systématiquement accompagné d’une plantation arbustive et d’une végétalisation verte massive afin de favoriser, là encore, l’évapotranspiration. Maintenant, Taméra est un domaine où la vie est paisible et les projets possibles. Nous pouvons même dire que les projets foisonnent. En quelques années, ils sont passés d’une situation catastrophique à une situation telle qu’ils aident à l’émulation. Quel changement !

Les « pro-bassines » et leurs opposants, promoteurs de la continuité écologique, ont un point en commun. Si nous écoutons les uns ou les autres, ils nous mèneront tout droit vers la marchandisation de l’eau, de notre eau, ce bien commun. En effet, pour les partisans des « bassines », seuls ceux qui auront accès aux capitaux, auront accès à l’eau. C’est intolérable, injuste et tout simplement inacceptable. Celui qui détiendra le droit à l’accès à l’eau sera dans une situation de toute puissance ! Quant aux opposants, les partisans de l’écoulement écologique, eux, ils vont provoquer nos sécheresses et nos inondations ainsi que réduire considérablement l’accès à l’eau. Ahurissant. Car même animées par de bonnes intentions, ces personnes nous conduiront à la catastrophe et feront, dans un avenir très proche, le jeu de leurs adversaires ! C’est juste hallucinant.

La Maurucie était une région prospère, peuplée de nombreux arbres, les pluies étaient abondantes et régulières. La terre était riche, grasse, profonde. A leur arrivée, les Romains voulurent en faire le grenier à grain de Rome. Dès lors, débuta la déforestation, le labour et l’implantation des céréales. Cela perdura bien au-delà de l’effondrement de l’empire Romain. Les sécheresses, les canicules et les inondations ne sont pas une fatalité. Avec quelques principes bien ciblés, nous pouvons inverser la situation, tels que le ralentissement du ruissellement, favoriser l’infiltration de l’eau partout où cela est possible avec toutes sortes de techniques( bassins de rétention, tranchées d’infiltration, baissières, etc.), plantation massive d’arbres, végétalisation verte de notre environnement, campagnes et cités, pour remettre en route l’ évapotranspiration. Mark Shepard, agriculteur américain, de la New Forest Farm dans le Wisconsin nous dit : « Il faut faire en sorte que chaque goutte d’eau de pluie qui tombe sur votre ferme y reste le plus longtemps possible ». Ces techniques sont simples et peu onéreuses, appliquons-les. N’attendons pas que la France et même l’Europe deviennent la Maurucie. Aujourd’hui, la Maurucie s’appelle le Sahel.

« L’avenir sera ce que vous en ferez » Philippe Delerm (La première gorgée de bière)

 

Pierrick Berthou
producteur de lait à Quimperlé

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5 Commentaire(s)

  1. Dans les Deux Sèvres la sécheresse est déjà en place depuis un mois, c’est un des premiers départements à être en vigilance et c’était un des derniers à en sortir en 2019 ! Depuis 20 ans la situation ne fait que se dégrader mais la préfecture n’est pas inquiète : « on a des sécheresses depuis 20 ans ce n’est pas nouveau …  »
    Soit on crève en regardant l’eau couler sous les ponts soit on fait des « Caussade » de toute urgence !

  2. Merci pour cette analyse dont l’intelligence dépasse le bout du nez.

    La difficulté reste maintenant de porter ce débat au niveau national, car il y a urgence. Mais pour Mme la présidente de la FNSEA, il y a quelques jours sur RTL, l’urgence, c’est la création de grandes bassines pour irriguer. Et pour FNE, l’urgence, c’est de ne pas stopper l’eau.

    Au nom de la continuité écologique, devons-nous alors faire sauter tous les moulins, toutes les retenues d’eau, tous les étangs, tous les lacs artificiels… ?
    C’est pourtant le projet soutenu par beaucoup d’associations écologistes, les mêmes qui soutiennent que la continuité écologique des sols ne doit pas empêcher la production de gaz et d’électricité à partir de l’humus de nos sols nourriciers.

    A mon avis, il est urgent de stopper la radicalité de leurs urgences. (Le Jardin-vivant)

  3. pour répondre à Gatineau Christophe : Les pollutions proviennent essentiellement des stations d’épurations et des ruissellements urbains, les crues hivernales avaient l’avantage de « laver » les rivières, mais comme les polluants se déposaient toujours en amont des barrages on a eu l’idée géniale de tout détruire pour améliorer l’effet chasse d’eau ! Les agences de l’eau ont emballé tout ça dans un greenwashing assez malin : « les poissons migrateurs doivent remonter les rivières et les sédiments rejoindre les plages… » Effectivement, le résultat est conforme au plan d’actions : les rivières sont ravagées par des crues de plus en plus fortes, les polluants sont bien arrivés jusqu’aux plages et les poissons migrateurs vont apprendre à marcher pour remonter les rivières sèches l’été… C’est pourtant mathématique : quand l’eau s’écoule plus vite elle s’écoule moins longtemps !
    Nos sécheresses sont purement artificielles, administratives, politiques et idéologiques !
    Même les castors savent que pour avoir de l’eau l’été il faut retenir l’eau l’hiver dans les bassins versants avec des barrages …
    Toutes les désertifications commencent par l’alternance d’inondation et de sécheresse, ce n’est pas le dérèglement climatique qui perturbe le cycle de l’eau mais bien la coupure du cycle de l’eau sur les continents (par l’absence de végétation) qui dérègle le climat !
    Les crues excessives de l’hiver préparent mathématiquement les sécheresses de l’été : [https://www.mediaterre.org/actu,20200211092626,2.html]

  4. il n’y avait pas de centrale nucléaire dans le secteur des inondations (en Allemagne et en Belgique) , les mêmes précipitations dans le bassin versant de la Garonne et ce sera Fukushima !
    Il n’existe qu’une seule méthode pour se protéger des inondations : capter les ruissellements de surface le plus en amont possible des bassins versants ( réserves collinaires, bassins d’expansion des crues, bassins de rétention, etc … ), autrement dit reconstruire de TOUTE URGENCE les fameuses digues que l’état a fait détruire au nom de la continuité écologique des cours d’eau … On avait 30 ans pour se préparer et au lieu de construire on a détruit …

  5. les réserves collinaires captent les ruissellements en amont des rivières et crées ainsi de vaste zones humides ! Les réserves collinaires sont obligatoires (code de l’environnement ) pour justement éviter les inondations, en France les seuls à se battre contre les réserves collinaires sont les écologistes … cherchez l’erreur !
    [https://www.ouest-france.fr/medias/ouest-france/courrier-des-lecteurs/secheresse-en-ete-et-inondations-en-hiver-6961739]

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