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Identifier les situations à risques pour prévenir le piétin échaudage

Quand les dégâts de piétin échaudage sont visibles, il est trop tard pour intervenir. C’est en préventif qu’il faut agir, ce qui demande de connaitre les situations où le risque est le plus élevé de voir proliférer le champignon pour adapter ses pratiques en conséquence.

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Face au piétin échaudage, toutes les cultures, toutes les parcelles n’ont pas les mêmes risques d’être pénalisées par le champignon.

Sur certains facteurs, comme la rotation ou les techniques culturales, il sera possible d’agir.

Pour d’autres, comme le climat ou le type de sol, à défaut de pouvoir agir dessus, il faut pouvoir identifier les situations à risques pour les minimiser par des pratiques adaptées.

1. La rotation

C’est le principal facteur sur lequel jouer pour faire baisser le risque « piétin échaudage ». Les rotations avec un retour fréquent des céréales à paille, surtout en cas de blé sur blé, favorisent la persistance du champignon dans la parcelle.

2. La date de semis

Plus le semis est précoce, plus le risque de piétin-échaudage augmente, car le champignon bénéficiera de conditions plus favorables de développement. Une forte densité de semis est aussi un facteur favorable au développement de la maladie.

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3. Le climat

Les hivers doux et humides, et les printemps pluvieux favorisent la croissance du champignon et une infestation précoce. Un temps sec et chaud en fin de cycle, lors du remplissage des grains, accentue les dégâts.

4. Le type de sol

Les sols légers, sableux, humides et alcalins seraient les plus sensibles au piétin échaudage. Les sols à teneur élevée en matières organiques prédisposent à un état structural soufflé, où le mycélium se développe facilement.

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5. Un chaulage de redressement

Attention aux remontées trop rapides de pH. Lorsque les apports d’amendements calcaires sont trop importants et agissent brusquement sur le pH, la flore antagoniste du piétin échaudage est détruite ce qui permet au champignon de s’installer. Un pH voisin de 6 est considéré comme optimum sur l’ensemble des grandes cultures.

Pour faire le point, Certis propose un outil en ligne pour évaluer le risque piétin échaudage de vos parcelles, sur le site www.latitudesolutions.fr.

TOUTES LES CÉRÉALES NE SONT PAS À LA MÊME ENSEIGNE

Si les céréales à paille sont les cultures les plus sensibles, toutes les espèces ne présentent pas le même risque. Le blé dur est la céréale la plus sensible car son système racinaire est moins développé et que c’est une culture qui n’a qu’un faible pouvoir de compensation. Une attaque de piétin échaudage peut faire perdre 30 quintaux au rendement. L’avoine est sensible à un autre type de piétin échaudage, qui ne pénalise que cette céréale.

Par sensibilité décroissante :

blé dur > blé tendre > orge > triticale > seigle. 

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