Pour Haïti, l’expansion de l’agriculture est un vecteur important pour sortir de la crise, selon son Président de la République, Joseph Michel Martelly.
Pays déjà pauvre à la base, Haïti connaît toujours aujourd’hui des difficultés à se relever après le tremblement de terre dévastateur de janvier 2010. Trois années plus tard, son Président de la République vient de tracer la voie du redressement à l’occasion du 1er janvier, qui correspond là-bas aussi à l’anniversaire de la proclamation de l’indépendance de l’Etat haïtien (le 209e en l’occurrence). Il a décrété deux priorités nationales majeures.
La première consiste à reboiser. Il a demandé à chaque habitant de planter au moins un arbre dans l’année. Ceci pour éviter d’autres catastrophes naturelles, car le taux de couverture végétale d’Haïti est de l’ordre de 2 %, d’où une très forte vulnérabilité à la moindre intempérie.
La seconde priorité est donnée à l’agriculture. Aujourd’hui totalement sous perfusion étrangère, Haïti doit tendre vers l’indépendance alimentaire. Mais on en est loin, d’où des objectifs intermédiaires. « Sur mes trois ans restants, je veux qu’Haïti dépende d’elle-même à 70 % de la production alimentaire « , a ainsi déclaré Joseph Michel Martelly. Précisons aussi toutefois le scepticisme d’observateurs quant à la faisabilité des promesses présidentielles. Mais, au moins, les intentions sont-elles là…
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