agricultricesgersoises

Futures agricultrices cherchent agriculteurs, en vue mariage

Elles sont jeunes (entre 20 et 26 ans), ont des parents agriculteurs, et rêvent de devenir agricultrices… A condition que leur futur mari soit de la partie. Leur page Facebook devrait faire fureur !

Nous sommes dans le Gers, terroir agricole s’il en est, aux paysages variés entre plaines et vallons, entre cultures, vignes et élevages. Elles sont sept sur la photo qui ouvre leur page Facebook. Elles ont entre 20 et 26 ans, poursuivent leurs études ou commencent leurs premiers boulots, revendiquent leur féminité jusqu’au bout de leurs escarpins… Ou de leurs bottes !

Car ces jeunes femmes pour le moins accortes, disons-le plaisantes à regarder, ont un point commun : elles veulent devenir agricultrices, et revendiquent le droit d’y parvenir tout en se mariant… Donc, forcément, avec un agriculteur !

Stop ! Ne foncez pas de suite à la fin de l’article pour cliquer sur le lien leur page Facebook, laissez-moi le temps d’une présentation. Vous l’avez compris, elles sont majoritairement célibataires, et ont donc trouvé ce moyen (la page Facebook) pour faire connaître leur démarche. Une démarche empreinte de bonne humeur, à mi chemin entre la galéjade et un sérieux réel… Mais attention, pour rencontrer l’une d’elle, il faudra répondre à certains critères : « Ce n’est pas la peine de venir vers nous si vous n’êtes pas agriculteur. Vous pouvez être sérieux, banquier, ce que vous voulez, si vous n’êtes pas agriculteur, ça ne nous intéresse pas ! » Qu’on se le dise !

Celle qui vient de parler, c’est l’aînée, Delphine Pereira, à l’origine de la page, que WikiAgri a donc interviewée. Elle précise son propos : « Nous, nous sommes toutes pareilles. Nos parents ne sont pas issus des mêmes cultures, certains sont viticulteurs, d’autres éleveurs, mais ils sont tous agriculteurs, nous aimons ça, et nous voulons continuer dans cette profession. Mais pas toutes seules !« 

Femmes des champs et poulettes fatales

Ces jeunes femmes se sont rencontrées à travers leurs études ou les fêtes gersoises, les fameuses bandas (à mater, les albums photos de leur page). Elles aiment la fête, ne se refusent pas un petit verre (« les autres filles aiment le ricard, moi ce serait plutôt la bière« , poursuit Delphine Pereira), sont donc susceptibles de partir dans certains délires… Mais si la démarche est affichée avec humour (il vaut donc mieux en avoir pour y répondre), elle n’en demeure pas moins volontaire.

Pour s’afficher, les sept complices gersoises n’ont pas hésité à détourner le logo du syndicat local des JA, changeant la fin (-teurs) en -trices, avec une étoile en prime sur le « i ».

« Nous ne sommes pas syndiquées, reprend Delphine Pereira, nous avons fait cela pour nous amuser… Mais depuis, nous avons eu des échos du syndicat des Jeunes Agriculteurs : ouf, tout va bien, ils l’ont bien pris !« 

Elles sont jeunes, belles, éclatantes, aiment les beaux tracteurs davantage que tout autre véhicule… Si vous voulez mieux les connaître, que vous soyez directement intéressé ou simplement sympathisant(e) de la démarche, alors commencez par « liker » leur page Facebook, lien ci-dessous !

Ah, j’oubliais, pour conclure, connaissez-vous leur cri de ralliement ?

« Dans la vie, il n’y a pas que le strass et les paillettes, il y a les canards et les poulettes !« 

Et quelles poulettes !

 

En savoir plus : https://www.facebook.com/pages/Jeunes-Agricultrices-du-Gers/256420654544400 (la page Facebook des futures agricultrices gersoises, à liker sans modération !).

Les photos qui illustrent cet article sont directement issues de la page Facebook « jeunes agricultrices du Gers ». Ci-dessous, de gauche à droite : Julie, Clothylde, Amina, Coralie, Emilie, Marie-Anaïs et Delphine. Une jolie brochette, non ?

4 Commentaire(s)

  1. Le Jeune Réac est de sortie !
    L’initiative est bonne et bien orchestrée.
    Une fille d’agri pour un agriculteur est malheureusement assez clivant. Même si c’est léger et drôle. les pauvres cons qui voudraient devenir agriculteur en travaillant avec des demoiselles n’ont apparemment pas leur place ici.
    Le point positif c’est que ça fera baisser le taux d’agriculteurs célibataires.

  2. La démarche est géniale, car pour une femme , réussir sur une exploitation, c’est mieux d’avoir son mari dans le métier. Pour moi c’est le cas et c’est plus facile, notamment la force physique et le partage des soucis.
    Bonne chance à toutes.

  3. Il manque quand même la photo du tracteur…
    sinon c’est très bien!

  4. Elles sont magnifiques, souriantes, pleines d’entrain. Bravo pour l’initiative de la page FB ! et Good luck !

Il n'y a pas de commentaires pour le moment. Soyez le premier à participer !

Article Précédent
Article Suivant