Quand le champignon rencontre des conditions favorables à son développement, le piétin échaudage cause d’importants dégâts au système racinaire. Les rendements s’en trouvent pénalisés.
En blé dur, c’est la moitié de la récolte attendue qui peut être perdue. L’intensité des dégâts causés par le piétin échaudage est très variable. Une infestation très précoce peut amener à retourner une parcelle. Une attaque à l’automne réduira le tallage. Au printemps, c’est le remplissage des épis qui sera pénalisé.
Le piétin échaudage pénalise toutes les composantes du rendement : épis/m2, nombre de grains par épi, poids de mille grains. Lorsque le piétin échaudage se dissémine dans une parcelle, les pertes de rendement peuvent atteindre, selon Arvalis, jusqu’à 50%.
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Dans une étude conduite dans les Pays de la Loire sur des parcelles de blé, l’Institut du végétal a montré que, lorsque l’incidence de la maladie est faible, avec moins de 30% des pieds touchés, le rendement moyen était inférieur de 2,5q/ha à celui des parcelles indemnes.
Dans les parcelles où entre 31 et 60% des pieds étaient touchés, les pertes atteignaient 6,2q/ha. Au-delà de 60% des pieds touchés, les pertes étaient importantes. Elles atteignaient 20q/ha pour un pourcentage de pieds touchés entre 61 et 90% des pieds touchés et montaient jusqu’à 26% quand plus de 91% des pieds étaient touchés.
D’après son propre réseau d’essais, Certis a calculé qu’un traitement des semences contre le piétin échaudage sécuriser le rendement et permettait de gagner des quintaux sur une situation similaire avec des semences non traitées : Certis a calculé des pertes de dans différentes cultures :
Source : latitudesolutions.fr/tout_savoir_pietin_echaudage.php