Dans cette vidéo où je présente mon expérience personnelle, j’essaie d’expliquer que les terres agricoles ne sont pas une réserve foncière à disposition des collectivités, des agglomérations ou de promoteurs. L’expropriation agricole n’est pas l’unique solution, pour peu que l’on veuille s’en donner la peine.
En savoir plus : https://www.youtube.com/channel/UCKpXbgTztfWrrNLx4w1EYKw (la chaine YouTube de « Thierry agriculteur d’aujourd’hui » avec l’ensemble de ses vidéos depuis octobre 2013) ; @agriculteuraujo (son compte Twitter) ; http://agriculteurdaujourdhui.com (son blog) ; https://www.facebook.com/agriculteurdaujourdhui (sa page Facebook) ; https://wikiagri.fr/articles/coup-de-gueule-ou-pedagogie-la-chaine-video-de-thierry-agriculteur-daujourdhui/4442 (article expliquant la raison d’être des vidéos de « Thierry agriculteur »).
les centres urbains sont les lieux d’échanges les espaces ruraux les lieux de production, la variable d’ajustement s’appelle l’étalement urbain : cet étalement est issu de l’utilisation de la voiture comme vecteur du déplacement des lieux d’échanges et des espaces habités consommateurs d’espaces (zones d’activités/maison individuelle). Les documents d’urbanisme traduisent la logique du choix politique : la libre concurrence non faussée implique une fuite en avant consommatrice infinie liée à l’obligation de croissance (offre foncière), la planification écologique implique une prise de conscience de la « finitude » de l’homme dans son écosystème (recyclage foncier).
L’utilisation de l’espace agricole et forestier est donc résultant du choix politique et implique une cohérence avec les orientations de la production agricole et forestière : la mise en place de zones agricoles protégées en système urbain et périurbain implique une intervention foncière où le choix du collectif (circuit court et valorisation emploi/hectare) s’impose au choix individuel (circuit long et intégration /agrandissement) .
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La gestion du territoire à l’échelle locale et en milieu rural ou péri-urbain ne peut pas ignorer les agents majeurs que sont les agriculteurs, les éleveurs et les forestiers. Dans le cas contraire, il y a déni ou mépris de civilité et gestion irresponsable.