pareuse

Comment bien choisir une épareuse ?

Machine destinée à la coupe des haies et des buissons et à l’entretien des fossés, bordures et des talus, l’épareuse est également connue sous la dénomination de faucheuse ou débroussailleuse.

L’engin est articulé autour d’un support hydraulique, généralement fixé à l’arrière d’un tracteur, et d’un bras mobile télescopique sur vérins. La « tête » contient un rotor muni de couteaux destinés à la fauche des végétaux.

Il existe deux grandes formes d’épareuses : celles avec bras arrière obligeant le conducteur à se tourner vers l’action en cours, et celles avec un bras en « S » qui favorisent une meilleure visibilité du travail de la machine puisque le travail s’effectue sur le côté.

Le choix de l’épareuse dépend de vos besoins

Selon le volume et les surfaces de tailles à effecteur, selon les bords de champs exploités à entretenir et leur quantité, les besoins ne seront pas les mêmes d’une exploitation à l’autre. Le domaine à gérer pourra être plus ou moins dense, constitué de fossés, de bandes herbeuses, de cours d’eau, de haies, de talus ou autres bosquets. Si ses abords jouent un rôle essentiel dans le système agricole, il peut être nécessaire, voire obligatoire dans certains cas, de les nettoyer au moyen d’une épareuse.

Cet entretien doit être réalisé par les agriculteurs.

De là découleront les options choisies pour la machine et, en particulier, la portée du bras. Le plus souvent, cette portée est de 4,5 mètres, 5 mètres ou 6 mètres. La puissance du tracteur est aussi un critère à prendre en considération au moment de l’investissement dans une telle machine.

L’adhésion à une Cuma (coopérative d’utilisation de matériel agricole) ou sa création avec des collègues agriculteurs ou éleveurs peut s’avérer primordial afin de ne pas avoir à supporter seul le coût d’une machine. La structure permet de mettre en commun les ressources pour acheter un matériel.

Attention, l’utilisation d’une épareuse est lié à plusieurs risques professionnels à cerner :

  • Il est nécessaire d’avoir un permis adapté pour la circulation routière,
  • Une protection se révèle primordiale contre les projections de pierres et autres débris,
  • Une attention particulière doit être portée aux interventions sur le rotor et les pièces de coupe,
  • Attention à l’adaptation des postures, notamment lorsque le travail se fait à l’arrière (maux de dos, torticolis…),
  • La prévention face au bruit de la machine.

Les pièces et options à prévoir pour une épareuse

L’épareuse, son rotor et les différentes pièces qui l’entourent sont sujets à la casse car l’entretien des haies et talus peut amener de mauvaises surprises, avec la présence de pierres, bûches ou autres objets créant des collisions.

Il est donc nécessaire de pouvoir s’approvisionner assez rapidement en pièces détachés dans le cas d’un bris.

Quelques options disponibles pour les épareuses :

  • Des kits de commandes cabine,
  • Des packs de pièces d’entretien ou d’usure (à 5 000 ou 10 000 heures),
  • Des kits de refroidissement,
  • Des lamiers,
  • Des sécateurs,
  • Des outils de curage ou de soufflage,
  • Des broyeurs,
  • Des outils d’élagage.

Quel budget ?

Il existe un marché de l’occasion pour les épareuses, dont le choix pourra être adapté aux besoins de l’agriculteur. L’offre étant assez grande, les prix sont régulièrement cassés. Mais attention aux nombres d’heures d’utilisation de la machine visée.

Dans le cas de l’investissement dans du neuf, l’amplitude de prix s’avère large au niveau des épareuses avec des prix d’entrée de gamme à 5 980 euros, par exemple, pour une épareuse CMS 5000, et des machines pouvant aller jusqu’à 26 900 euros comme l’épareuse Kuhn Pro Longer GII.
Kuhn, Rousseau, Lagarde, SMA, ou encore Noremat sont autant de marques proposant des épareuses.


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