structure sols agricoles

Comment analyser la structure de sols agricoles saturés en eau

David Forge, agriculteur en Indre-et-Loire, explique comment il analyse la structure de ses sols alors qu’ils sont saturés en eau en cette période de l’année.

En savoir plus : https://www.youtube.com/channel/UC3l2JpG0vN8xMkvvfCwavcQ (sur YouTube, La Chaine Agricole) ; @chaineagricole (le compte Twitter) ; https://www.facebook.com/chaineagricole (la page Facebook) ; http://chaineagricole.fr (site internet de La Chaine Agricole).

2 Commentaire(s)

  1. L’eau c’est la vie, mais les excès et les manques tuent violemment les sols !
    Plus les sols sont riches en matière organique mieux ils résistent aux conditions climatiques.
    on peut drainer pour ne pas asphyxier les sols l’hiver mais il fait garder l’eau pour arroser l’été (dans les fameuses réserves collinaires) !
    La Nouvelle Aquitaine subit des inondations de plus en plus destructrices et meurtrières (pour les contribuables mais aussi pour la biodiversité), la seule façon de lutter contre les inondations c’est de capter les ruissellements en commençant le plus en amont possible des bassins versants et de réguler le débit des rivières de manière à garder un débit acceptable pour les agglomérations en aval. Inondation c’est quand l’eau repart trop vite vers la mer, sécheresse c’est quand elle est repartie trop vite …
    Si, sur le plan des inondations et des sécheresses, la situation se dégrade fortement d’année en année c’est justement parce que la région détruit quand il faudrait construire : Une retenue permet de limiter les inondations, de favoriser les infiltrations (donc d’alimenter les nappes phréatiques) et de créer de vastes zones humides riches en biodiversité, et c’est pourquoi il est strictement interdit de détruire les zones humides !

  2. la forêt (feuillus) utilise au moins 70% des pluies (environ 500mm) pour l’évapotranspiration et donc pour alimenter le cycle des pluies, Actuellement les rivières françaises rejettent en mer entre 50 et 70% des précipitations annuelles (même 76% pour la Sèvre Niortaise … ) donc, de façon mathématique, la végétation n’a pas assez d’eau pour alimenter le cycle et on a des étés de plus en plus secs ! avec le dérèglement climatique l’irrigation et les réserves d’eau ne sont plus des options !
    Les crues excessives de l’hiver préparent mathématiquement les sécheresses de l’été : https://www.mediaterre.org/actu,20200211092626,2.html

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