Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, faisant un bilan mitigé des résultats obtenus jusqu’alors dans le cadre du plan EcoPhyto 2018, a décidé de le relancer en le réorientant sur cinq axes.
Lancé en 2009 suite au Grenelle de l’envrionnement de 2007, le plan EcoPhyto 2018 consiste à réduire de moitié d’ici à cette date l’usage des pesticides. Partant du constat que cet objectif ne serait pas atteint en l’état actuel des (trop faibles) améliorations, Stéphane Le Foll a pris la décision de relancer ce plan autour de cinq axes.
Le plus important est sans aucun doute l’incitation fiscale qui doit être mise en place autour d’un concept : « moins j’utilise de pesticides, moins je paye de taxes« . Un groupe de travail est constitué pour plancher sur les détails d’une telle incitation. Ensuite, le ministre veut instituer des objectifs par bassin et par productions, plutôt que de rester sur un objectif global. Il veut encore encourager les solutions alternatives. Il se propose aussi d’améliorer le conseil donné aux agriculteurs. Enfin, cinquième axe, les contrôles devraient être accentués pour lutter contre les importations frauduleuses de produits cultivés à force phytosanitaires.
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pour moi c’est une taxe supplémentaire pour faire rentrer de l argent
les pesticites ont un prix déja assez élevé et tous agriculteur responsable ne les applique pas par plaisir
merci le premier ministre de cette taxe supplémentaire qui servira à rien
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Le probleme depuis trente ans d’exploitation en terre argilo-calcaire superficiel et sablo-limoneux, j’ai essayer plusieurs cultures et c’est les cultures d’hiver colza, blé, orge les plus rentables. J’ai adapté les doses de pesticides en fonction de mes rendements, le problème est le désherbage, j’aurai tendance a augmenté ma consommation, j’ai acheté une herse étrille, mais l’efficacité n’est pas très bonne car on a jamais les bonnes conditions. A cause des réglementations, on a augmenter la consommation de GNR car on augmenté les passages et diminué l’efficacité des herbicides pour cause de non mélange et de non homologation de produits. Personnellement je partais du principe qu’un produit homologué sur une culture pouvais être utilisé sur une autre a nos risques et périls, il n’est pas plus polluent sur une culture q’une autre(ex: callisto). Comme d’habitude une affaire d’argent.