Christiane Lambert, présidente de la Fnsea, remet en question la fiabilité des tests de glyphosate et surtout les techniques employées pour les réaliser. Tous les tests des agriculteurs effectués par chromatographie sont négatifs, ceux réalisés par le laboratoire allemand BioCheck sont positifs.
Et si les milliers de tests positifs au glyphosate étaient en fait des « faux positifs » ? Autrement dit, aucune trace de glyphosate ne serait présente dans les urines des milliers de citoyens qui se sont faits tester, alors que les résultats du laboratoire allemand Biocheck révèlent le contraire. Mais comme la technologie employée manquerait de fiabilité, le test aurait révélé la présence de glyphosate en fixant indifféremment d’autres molécules assimilées à cette substance.
Le 5 septembre dernier, l’affaire des « faux positifs » au glyphosate a été révélée par le site Atlantico et commentée par Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. L’article met en doute la technique employée pour réaliser les tests de glyphosate. Or celle-ci est aussi importante que les résultats obtenus. Leur fiabilité en dépend.
Pour rendre crédible son intervention, Christiane Lambert a payé de sa personne. Elle a porté à un laboratoire d’analyse un échantillon d’urine afin de réaliser un test de glyphosate.
Quelques jours plus tard, elle apprend que le test est négatif comme le sont aussi les résultats des analyses réalisées par la vingtaine d’agriculteurs morbihannais. La technologie employée est la chromatographie, une technique imparable qui isole séparément chacun des composants présents dans un liquide.
Aussi cette technique sépare le glyphosate des autres molécules ; aucune confusion avec une autre molécule n’est possible.
Mais les urines des milliers de Français ont été analysées par le laboratoire allemand BioCheck, explique pour sa part Marcel Kuntz cité par le site Atlantico. La technologie employée est peu onéreuse mais moins fiable. Elle repose sur l’utilisation d’anticorps. Or ces derniers fixent indifféremment le glyphosate mais aussi d’autres molécules ou métabolites en s’appariant entre eux. Aussi, le test de glyphosate est positif alors même qu’il peut n’y avoir finalement aucune trace de glyphosate dans les urines analysées.
L’affaire des « faux positifs » est quelle que peu rassurante. Car jusqu’à présent, les résultats des tests de glyphosate opposaient des milliers de citadins, loin des champs, à des agriculteurs indemnes alors que ces derniers sont exposés en permanence à de nombreuses substances chimiques !
Ce n’est pas la première fois que des tests urinaires ou sanguins peu fiables révèlent des faux positifs. Il y a 40 ans, 5 % des personnes déclarées porteuses du VIH n’étaient pas en fait infectées !
En attendant, Christiane Lambert espère que le gouvernement français révisera ses positions sur la toxicité du glyphosate. Selon elle, il a été instrumentalisé avec des campagnes de désinformation lancées par des activistes et relayées par les médias grand public.
Notre illustration (une analyse d’urines) ci-dessous est issue du site Adobe.
Bonjour « koillias » je cherche un chef bineur, vous êtes le bienvenu: on embauche demain matin à 7h
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On s’en fiche de c résultats bidon. Aujourd’hui, tout le monde sais bien que les herbicides sont dangereux pour la santé humaine pour la faune et la flore.
Basta ! Prenez vos binettes pour désherber, binettes= créateur d’emplois!