Les cours des céréales évoluaient globalement en territoire négatif lors de la séance de ce jeudi de part et d’autre de l’Atlantique, avec, sur Euronext des volumes réduits.
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L’annonce de la Banque d’Angleterre de baisser son taux directeur à 0.25 % contre 0.50 % jusqu’alors n’aura eu qu’un impact limité sur la parité euro/dollar, qui demeure globalement stable autour de 1.1140. Malgré un euro toujours aussi faible face à dollar, les nouvelles affaires à l’export sont peu nombreuses en ce début de campagne tant en blé qu’en orges.
Blé
La récolte est au point mort dans de nombreuses régions, conséquence de l’épisode pluvieux actuel qui contraint les producteurs locaux à retarder les chantiers des moissons. Au niveau européen, Bruxelles délivrait des certificats à l’export pour un équivalent de 352 000 tonnes cette semaine contre 413 000 tonnes une semaine précédente, confirmant un rythme moins soutenu. Le total cumulé depuis ce début de campagne reste néanmoins supérieur à l’an passé, avec 2.6 Mt, contre un peu moins de 2 Mt en 2015.
Maïs
Les craintes se font de plus en plus pressantes dans les régions productrices du sud-ouest de la France où le déficit hydrique s’intensifie. Les pluies actuelles offrent toutefois un élément rassurant à court terme, notamment sur les parcelles non irriguées les plus affectées. Aux Etats-Unis, les conditions demeurent, quant à elles, satisfaisantes, ce qui tend à confirmer les perspectives d’une récolte américaine abondante.
Orge
Les exportations d’orges depuis l’Union européenne continuent d’évoluer sur un rythme peu dynamique. Ainsi Bruxelles délivrait cette semaine des certificats à l’export pour un équivalent de 92 000 tonnes portant le total cette saison à seulement 831 000 tonnes contre 1.8 Mt lors de la campagne 2015/2016 à date.