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Céréales, conditions idéales pour piloter le dernier apport d’azote

Les pluies abondantes depuis fin mars ont permis une bonne assimilation des apports d’azote effectués mi-mars. Ces conditions sont tout à fait propices à l’utilisation d’un outil de pilotage pour calibrer le dernier apport.

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La majorité des parcelles est actuellement autour du stade 2 nœuds. On observe encore toutefois une forte variabilité des stades entre parcelles selon la date de semis, la variété et les types de sols. Les interventions sont donc à adapter en prenant bien en compte le stade des cultures.

Attendre la sortie de la dernière feuille pour piloter le dernier apport d’azote

Positionner le dernier apport au stade dernière feuille étalée est le meilleur compromis pour optimiser rendement et teneur en protéine. Dans les conditions de l’année, ce stade devrait survenir sur la dernière décade d’avril pour la majorité des parcelles.

L’utilisation d’un outil de pilotage de la fertilisation azotée à ce stade permettra de bien calibrer le dernier apport d’azote. Il est important d’attendre la fin de montaison pour diagnostiquer l’état d’alimentation en azote des plantes. Le dernier apport sera ainsi ajusté au mieux pour couvrir les besoins de la culture sur la fin du cycle.

Avant tout diagnostic de nutrition, s’assurer que l’azote déjà apporté est bien complètement assimilé par la culture : il faut au moins 15 mm de pluie + une dizaine de jours depuis cette pluie pour cette assimilation. Les apports réalisés fin mars ont bien reçu le cumul suffisant. Pour des apports réalisés plus tardivement, il faut s’assurer de ce délai avant de piloter.

Figure 1 : précipitations mesurées jusqu’au 3 avril et prévisionnelles ensuite

Sur les cultures touchées par des symptômes foliaires (carence en soufre, viroses…), ne pas utiliser d’outil mesurant la chlorophylle car l’interprétation du diagnostic sera perturbée.

Message rédigé par Arvalis – Institut du végétal avec l’appui des techniciens d’Agrial, d’AMC, de la CAM, des établissements Hautbois, de Soufflet Atlantique et des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire.

Sabine Battegay, Anne-Monique Bodilis, Benjamin Pointereau (Arvalis – Institut du végétal), Hélène Lagrange (Arvalis – Institut du végétal)

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