Les prix actuels suscitent les intérêts acheteurs tant en Europe qu’aux États-Unis. En effet les ventes hebdomadaires sont soutenues sur le blé américain et européen.
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Alors que la plupart des opérateurs s’attendent à une baisse du potentiel export pays tiers pour l’Europe sur la campagne 2016/2017, à cause d’une production française moindre, les exportations continuent d’afficher un rythme soutenu pour la semaine précédente à 450 000 tonnes.
Blé
Les États-Unis, peu présents sur la scène internationale avant le début de la nouvelle campagne, profitent des niveaux de prix actuels très bas pour exporter 607 600 t la semaine passée de blés. Les prix pourraient d’ailleurs trouver un peu de soutien dans le rapport mensuel de l’USDA, publié demain soir puisque celui-ci pourrait être légèrement haussier avec une révision à la baisse attendue de la production européenne.
Maïs
La Chine poursuit sa politique de revente de ses importants stocks de maïs puisqu’elle a vendu aux enchères hier 213 599 t des réserves de maïs du gouvernement datant de 2013. Par ailleurs, l’épuisement rapide des disponibilités brésiliennes conduit les Etats-Unis à exporter à plein régime avec plus d’1 Mt de maïs exportés la semaine passée. Sur le maïs, le rapport de l’USDA sera également à surveiller avec attention puisque les rendements américains, à la suite des températures élevées du mois de juillet sur certaines parties de la Corn Belt, pourraient être revus à la baisse.
Orge
Les exportations d’orges fourragères affichent un bon dynamisme depuis l’Ukraine, notamment vers le Moyen-Orient et l’Arabie Saoudite. Les prix continuent en effet de défier toute concurrence et laissent envisager un repli additionnel des prix européens face à l’abondance des céréales fourragères tant sur le bassin mer Noire qu’en Europe. La dynamique de prix actuelle justifie ainsi le faible nombre de certificats à l’export avec seulement 50 000 t de certificats accordés par l’Union européenne la semaine passée.