lg dossier de presse orges brassicoles octobre 2024

Cap vers l’excellence variétale au service d’une filière brassicole engagée

À l’occasion d’un événement organisé à Reims le 3 octobre dernier, LG a réuni l’ensemble des acteurs de la filière brassicole autour de l’innovation génétique. Une rencontre entre les parties prenantes de la filière, un espace de dialogue et de réflexion sur les avancées techniques : systèmes culturaux, qualités agronomiques, résilience face aux changements climatiques, sécurisation des débouchés, contractualisation et optimisation des processus de transformation en matière d’eau et d’énergie, une analyse détaillée des piliers d’une filière durable !

De la recherche à l’excellence variétale

LG investit dans la sélection des orges brassicoles et son flux variétal est prometteur. Sa forte présence terrain, sa connaissance des acteurs de la filière en font un interlocuteur priviliégié du marché brassicole d’aujourd’hui et de demain. Face aux enjeux de durabilité de la filière, LG s’engage sur des axes de recherche innovants en matière d’agronomie et de qualité technologique, au service de l’excellence variétale pour toute la filière brassicole.

La recherche LG au cœur du marché brassicole

  • 9 espèces
  • 61 centres de recherche et d’expérimentation
  • 1 000 chercheurs

Une sélection historique des orges brassicoles

1998 : Pearl (orge d’hiver)
2005 : Cassata (orge d’hiver), Bojos et Malz
2008 : Concerto
2009 : Casanova (orge d’hiver)
2010 : Overture
2012 : Laudis et Calypso (orge d’hiver)
2017 : LG Diablo
2019 : LG Tosca
2020 : LG Belcanto
2021 : LG Stamgast et LG Flamenco
2022 : LG Rhapsody
2023 : LG Allegro et LG Caruso

Une présence recherche implantée sur toute l’Europe

  • Analyse réseau d’essais
  • Laboratoire de génotypage
  • Phénotypage par drone
  • Biostatistiques
  • Génomique
  • Envirotypage
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De l’orge à la bière : la France : place de choix sur le marché brassicole

Orge : la France est le 1er pays producteur d’orges brassicoles en Europe

  • 2ème pays en surface : 1,8 millions d’hectares
  • 1er pays en tonnage : 1,1 millions de tonnes d’orges brassicoles

Après l’Espagne, la France, avec environ 1.8 million d’hectares est le deuxième pays pour ses surfaces d’orges cultivées en Europe. L’hexagone se place par ailleurs en premier producteur en tonnage, à parité avec l’Allemagne. En raison de la part prédominante des orges brassicoles (55% de la sole d’orges cultivée sur le territoire), la France s’impose comme le premier producteur en Europe. Sur 1.8 million d’hectares d’orges cultivés en France, 1.1 million de tonnes sont cultivés en variétés d’orges brassicoles «préférées » par la filière, dont 500 000 en orges de printemps. Quant à l’orge d’hiver brassicole, la France fait figure d’exception avec quasiment la totalité des surfaces cultivées en orges d’hiver à 6 rangs. Les autres pays producteurs européens cultivent des surfaces significativement inférieures en orges d’hiver 2 rangs. Les autres régions du monde importantes pour la production d’orges brassicoles sont l’Australie, le Canada et l’Argentine, avec des orges de type printemps.

Malt : la France est le 1er pays exportateur au monde

  • 61% du tonnage exporté sur les 1,5 millions de tonnes produites
    • 30% d’exportation en Europe
    • 30% d’exportation en Afrique et au Moyen-Orient

Le marché de la bière est en expansion, tiré soit en volume par l’augmentation de la consommation comme en Afrique et en Amérique du Sud, soit en raison de la premiumisation des marchés matures comme en Amérique du Nord et en Europe. Le résultat est une demande accrue, soit directement par les volumes de bière, soit par l’augmentation de l’utilisation de malt (taux d’inclusion) pour les bières premium ou artisanales.

Du champ au silo : les attentes de chaque acteur à toutes les étapes de la filière

Parole aux agriculteurs

« Le rendement grain et la qualité sanitaire » Nicolas Vadez – Agriculteur céréalier dans la Marne : « Je regarde avant tout le rendement grain, mais je suis aussi attentif au profil sanitaire des variétés que je sème. Avec des cultures industrielles présentes sur mon exploitation, je gagne en sérénité et en stabilité de rendement, en efficacité sur les chantiers de pilotage et en qualité de protection des cultures. »

« Mon choix variétal est induit par les organismes stockeurs » Adrien Chovet – Agriculteur céréalier dans l’Aisne : « Sur ma ferme assez morcelée et hétérogène, avec des terres autant argileuses que sableuses, le changement d’assolement (de la culture betteravière remplacée par l’augmentation des surfaces en orges) m’a permis de valoriser mon exploitation. Les orges de printemps ou d’hiver donnent plusieurs flèches à mon arc : un gain en homogénéité dans la maturité, l’affinage des calibrages, l’obtention de teneurs en protéines plus stables et qui correspondent aux attentes des organismes stockeurs. Bien
évidemment, je vais choisir mes variétés en prenant compte de l’offre variétale la plus recherchée par les organismes stockeurs et la phase d’allotement va être très importante dans mon choix. Et parmi les défis, notamment environnementaux, j’entends le besoin de s’orienter vers le choix de variétés Bas Carbone. »

La rentabilité de la culture de l’orge de brasserie dépend de plusieurs facteurs qui influencent les coûts et les revenus. Adapter des variétés aux conditions pédoclimatiques est un axe majeur de recherche pour LG.

Témoignage de la distribution

« Gérer UNE COLLECTE en quantité et qualité » Séverine BAPTISTE – Cheffe de marché céréales à paille chez AXEREAL : « On a une spécificité sur notre zone, l’orge de printemps est vraiment une variable d’ajustement. Chez Axereal, la collecte peut varier d’une campagne à l’autre entre 250 000 et 400 000 tonnes. Au cours des années d’expérimentation, nous avons observé que les orges de printemps semées à l’automne apportent une meilleure régularité de rendement et de calibrage et un taux de protéines mieux adapté aux besoins du marché.
Pour cultiver des orges de printemps semées à l’automne, il faut également que les variétés aient une bonne tolérance aux maladies, et en particulier à la rhynchosporiose. »

Une contractualisation avec les malteries

Le prix de l’orge de brasserie fluctue en fonction du marché. Il est généralement plus élevé que celui de l’orge fourragère. Le prix dépend de la qualité des grains (taux de protéines, teneur en humidité, etc.) et de la demande des brasseries. Les agriculteurs via leurs organismes stockeurs signent des contrats avec les malteries pour garantir l’achat de leur production.

PRIX MOYEN DU MARCHÉ : 150-250€ / t SELON LES ANNÉES ET LA DEMANDE

Des exigences spécifiques sur la qualité :

  • Teneur en protéines : doit être comprise de 9,5 à 11,5 %. Un excès de protéines réduit la quantité d’amidon disponible quand un défaut de protéines pénalise la quantité́ d’enzymes et l’activité des levures.
  • Qualité sanitaire : Les grains doivent être récoltés et stockés dans de bonnes conditions pour éviter le développement d’insectes et de moisissures.
  • Calibrage : Plus le calibrage est élevé, meilleure est la prise d’eau (vitesse de trempe plus homogène) et le taux d’extrait (amidon).
  • Germination en malterie : Phase où sont libérées des enzymes qui dégradent l’amidon en sucres simples. La pureté́ variétale garantit une germination homogène.

Du silo à la bière : de l’efficience des processus de fabrication à la transition agroécologique

Des industriels engagés

« Diminuer l’utilisation d’énergie et d’eau » Christian LEVEAU – EXPERT VARIÉTAL CHEZ SOUFFLET malt
« Les impacts des variétés sur les procédés de production de malt sont des gains sur le plan rentabilité (rendement en malt) et sur le plan énergétique (économies en eau lors de la germination, moins d’énergie pour le touraillage correspondant au séchage du malt). Les variétés sont maltées en pur et la problématique de l’allotement est vraiment importante chez l’organisme stockeur dès le démarrage. Cependant, pouvoir travailler avec plusieurs variétés permet un meilleur assemblage pour la fabrication de la bière. Et si depuis des années, on s’est intéressé principalement aux bénéfices technico-agronomiques de la variété, les nouvelles clés d’entrée sur le marché sont des défis à relever autour de la biodiversité, de l’agriculture. »

Regard ÉCLAIRÉ des malteurs sur la diversité et la variabilité génétique

Le calibrage, le poids spécifique, le taux de protéines des variétés sont autant de critères du cahier des charges des malteurs. La viscosité, les beta-glucanes sont par ailleurs des paramètres que les malteurs vont continuer à surveiller, afin d’assurer la stabilité de la qualité du malt et de permettre une bonne filtration de la bière. Avoir à disposition une diversité génétique permet aux malteurs d’adapter leur process de fabrication pour répondre aux besoins des brasseurs.
« On attend d’une variété à horizon 2030 un objectif d’économie d’eau pour nos mises en trempe, pour laver nos malteries et un gain d’énergie sur l’ensemble de la filière. La variété idéale n’existe pas et ne saura répondre à tous les critères, mais on s’en approche. » Christian LEVEAU

Les variétés « préférées » selon les malteurs et les brasseurs

La liste des variétés d’orges brassicoles préférées des malteurs et brasseurs évolue régulièrement pour refléter les avancées génétiques. Cependant, seules les variétés offrant des améliorations à la fois qualitatives et agronomiques sont retenues.

Avant de devenir une « variété préférée », chaque orge doit passer par un ensemble d’évaluations technologiques et industrielles, réparties en plusieurs étapes.
Dans un premier temps, lors des essais du CTPS1 en vue de l’inscription au catalogue français, le laboratoire IFBM2 réalise des analyses technologiques par micromaltage. Ces analyses permettent de calculer un indice de qualité brassicole, fondé sur six critères spécifiques.

Cet indice est ensuite comparé à celui des variétés de référence, ce qui permet de classer les nouvelles variétés en trois catégories :
A, B ou C. Seules les variétés classées A ou B sont éligibles pour intégrer la liste à orientation brassicole.
Pour accéder au statut de « variété préférée » auprès des Malteurs de France et des Brasseurs de France, des évaluations complémentaires sont requises. Ces tests portent sur des aspects essentiels à la fabrication de la bière, qui ne peuvent être mesurés en laboratoire.
Dans un premier temps, le CBMO3 sélectionne certaines des variétés récemment inscrites sur la liste à orientation brassicole du CTPS pour qu’elles soient testées dans les pilotes de l’IFBM, où elles sont soumises à une validation technologique.

Les variétés qui réussissent cette étape accèdent au statut de « variétés en observation commerciale et industrielle ». Elles sont ensuite testées dans des conditions industrielles réelles afin de vérifier qu’elles répondent pleinement aux exigences fonctionnelles des malteurs et des brasseurs. Si ces tests sont concluants, elles obtiennent alors le statut de « variété préférée ».

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