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Prévoir la date de récolte, c’est possible grâce aux testeurs d’humidité du grain. Un contrôle de l’humidité au démarrage du chantier de récolte sera le bon réflexe pour poursuivre ou arrêter le travail. En production de blé dur, l’optimum d’humidité se situe entre 16 % et 13 % pour une bonne maîtrise du taux de casse. Il est inutile de retarder la récolte ou d’attendre le dessèchement total des pailles ; ceci engendrera une perte de poids, confrontera la culture aux risques de pluie et donc à la progression du mitadinage.
Il est possible de récolter à partir de 16 % de teneur en eau dans le grain à condition, soit de livrer directement à l’organisme stockeur, soit d’avoir une installation de ventilation performante. En effet, lorsque le grain est humide, si la ventilation n’est pas bien conduite, il y a un risque de dégradation des grains par échauffement naturel, notamment à la partie supérieure des cellules, avec développement de moisissures et d’insectes, perte de matière sèche et de qualité. En trois paliers de refroidissement bien menés, l’humidité sera ramenée à 15 %.
Ne pas récolter au-dessus de 16 %, car il faut alors sécher le grain puis le refroidir ce qui est coûteux et lourd à gérer.
Figure 1 : stade optimal de récolte
Il a été estimé les dates de maturité physiologique (date de début de dessiccation des grains) et les dates optimales de récolte sous un climat moyen dans le Sud-Ouest (sans reprise en eau éventuelle liée aux pluies et orages).
Figure 2 : estimations des dates de maturité physiologique (date de début de dessiccation des grains) et les dates optimales de récolte pour deux variétés de blé dur, selon la station météo