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La verse provoque des dégâts de rendement variables selon son intensité et surtout sa précocité. Même sans perte de rendement, les effets de la verse peuvent être très négatifs : augmentation de la moucheture et du mitadinage, dégradation de la qualité sanitaire. C’est le cas de l’année 2012, année où la qualité de la collecte de blé dur de notre région a été affectée par la verse de nombreuses parcelles.
Le blé dur est sensible à la verse radiculaire : celui-ci a en effet ses racines adventives (racines de tallage) orientées de manière verticale donc moins efficaces, en termes d’ancrage, que des racines orientées horizontalement.
Les facteurs favorisant la verse sont multiples :
• une densité trop importante : il faut essayer de limiter le nombre de plantes levées à 250 plantes/m² ;
• un semis très précoce ;
• une forte alimentation azotée, notamment précoce ;
• des maladies précoces qui affaiblissent les tiges et le système racinaire comme le piétin-verse ;
• le choix d’une variété sensible.
Le risque verse dépend de la variété
La grille du risque verse sur blé dur est identique à celle utilisée sur blé tendre.
Tableau 1 : grille de risque verse sur blé dur
Tableau 2 : classement des variétés par rapport à la tolérance à la verse – synthèse pluriannuelle nationale (2007-2015)
Choisir pour une stratégie adaptée au risque
Si une irrigation post-floraison est prévue, l’application d’un régulateur de croissance est fortement recommandée.
Tableau 3 : programmes de régulation