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Le taux d’incorporation de biocarburants de première génération (ceux qui sont produits à partir de matières premières alimentaires comme le blé, le maïs, la betterave, le colza) était jusque là fixé à 7 % dans l’UE, mais la Commission le propose à 3,8 % pour 2030, estimant que les biocarburants de seconde génération (ceux qui sont produits à partir de matières premières cellulosiques comme la paille, le miscanthus, le switchgrass, le bois) auront pris le relais en termes de volumes de production.
Le document de la présidence estonienne raye la phrase qui indique que la limite d’incorporation « sera réduite à 3,8 % en 2030 » et propose une limite de 7 % d’incorporation. Cette position survient peu après une déclaration du 21 septembre du « groupe de Visegrad », qui rassemble les ministres de l’Agriculture de Pologne, de Hongrie, de Bulgarie et de Roumanie, quatre pays opposés au « phasing out » (la suppression progressive) des biocarburants de première génération (proposé par la Commission).