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BASF Agro dresse son bilan fongicides céréales

BASF Agro a dernièrement réalisé son bilan de campagne fongicides céréales et dévoilé ses orientations pour la campagne 2013/2014.

La campagne 2012/2013 ayant subi une forte pression maladies, le marché des fongicides céréales continue de progresser. La hausse de la demande est fortement orientée vers les innovations qui ont confirmé cette année leur efficacité : les SDHI avec Xemium® et les nouvelles formulations « Stick & Stay » avec Bell® Star et Viverda®. Dans ce contexte, BASF Agro gagne 1,9 point de part de marché en 2013. Pour la campagne à venir, BASF Agro renforce ses conseils, dynamise les triazoles avec Osiris® Win en nouvelle solution d’alternance pour le T1 des blés, et poursuit le développement des SDHI en T2 sur feuilles.

Bilan de campagne 2012/2013 : une année dans la moyenne haute

Marché fongicides 2012/2013 : la prime à l’innovation

Le marché des fongicides céréales poursuit sa croissance, gagnant 3 % entre 2012 et 2013, la campagne étant marquée par une forte pression maladies. Les surfaces totales de céréales sont stables. Le segment qui progresse le plus est le segment des traitements feuilles (+ 8 %) ; les traitements de l’épi (- 10 %) sont toujours au-dessus de la moyenne de ces dernières années.

Mais cette relative constance cache une révolution : l’avènement des SDHI qui gagnent près de 1,5 million d’hectares, très majoritairement gagnés par Xemium® (+ 1,2 Mha), dont le succès ne se dément pas. Les SDHI couvrent 70 % des blé et 80 % des orges. Ce résultat est cependant obtenu au détriment des triazoles, parmi lesquelles Capalo® et Ceando® font office d’exceptions, gagnant 100 000 ha. De même, Osiris® Win confirme son développement au premier traitement sur feuille, avec déjà une utilisation sur plus de 100 000 ha en 2013.

Beau succès également pour les nouvelles formulations « Stick & Stay » lancées sur les dernières campagnes, dont Bell® Star et Viverda®, qui progressent cette année de 40 % pour protéger 600 000 hectares. Si le marché total augmente modestement, la demande en fongicides s’oriente donc clairement vers l’innovation. Dans ce contexte, BASF Agro gagne 1,9 point de part de marché en 2013 par rapport à 2012.

Les programmes fongicides à base de Xemium®, Bell® Star et Viverda® ont confirmé leur efficacité et leur rentabilité

Entre un prix du blé au niveau de 2010 (ou dans la moyenne des cinq dernières années) et un printemps pluvieux, chaque euro investi dans la protection fongicide aura permis de gagner plus de 4 euros à la récolte. Le calcul est simple : avec une nuisibilité moyenne de 20,2 q/ha sur les essais BASF Agro cette année, une enveloppe fongicide de 80 euros/ha et un prix moyen de 165 euros/t, le compte est bon. Un calcul partagé par la majorité des producteurs qui permet une bonne surprise en termes de rendements nationaux : 72 à 74 q/ha en blé, malgré le printemps pluvieux. Ainsi la marge brute (hors PAC), dégagée sur le blé en 2013, est dans la moyenne haute de ces huit dernières années.

Côté orge d’hiver, les résultats sont du même ordre, avec un retour sur investissement fongicides de 4,5 euros par euro investi et une nuisibilité de 19,5 q/ha. Xemium® confirme sa promesse économique : + 50 €/ha de gain net par rapport aux anciennes références feuilles blé et orges.  Les fongicides restent un outil primordial pour la compétitivité et la performance de la filière céréalière, ils participent aussi au défi alimentaire, permettant de préserver plus du quart de la récolte française.

Les agriculteurs ont raisonné les traitements et les investissements

Entre 2012 et 2013, les chiffres relativement stables, de 2,2 passages pour une enveloppe de 80 euros/ha sur blé tendre d’hiver, cachent de grandes disparités locales. En valeur, certaines régions grimpent ainsi de plus de 20 %, comme la Lorraine, Rhône-Alpes, la Champagne-Ardenne ou le Poitou-Charentes. En parallèle, de fortes baisses ont été observées sur les Pays-de-Loire, la Normandie et la Franche-Comté.

Le bon traitement au bon moment est devenu la règle ! Un phénomène confirmé par les orges d’hiver, pour lesquels, là aussi, les enveloppes à l’hectare connaissent une évolution à deux chiffres dans de nombreuses régions. En tête des hausses : la Lorraine (+ 35 %), l’Aquitaine (+ 22 %), le Poitou-Charentes (+ 19 %) ou les Midi-Pyrénées (+ 14 %) ; tandis que la Franche-Comté, le Nord-Pas-de-Calais ou la Haute-Normandie reculent fortement. Conclusion : le contexte fait le besoin et le besoin devient la demande. C’est le raisonnement dans le bon sens.

Les travaux de BASF Agro avec l’outil d’aide à la décision « Atlas Maladies du blé » permettent de confirmer un gain de 6 q/ha en blé avec un bon positionnement. De même, l’analyse des conditions de traitement montre qu’il était encore plus compliqué de disposer des bonnes conditions d’application lors de ce printemps (avril-mai 2013). La recherche de produits apportant la sécurité dans ces conditions est donc toujours de mise : ceci ce confirme avec Xemium® d’une part, et Bell® Star et Viverda® d’autre part, qui bénéficient de la formulation « Stick & Stay ».

Orientations pour la campagne 2013/2014

Le conseil, un enjeu nouveau

Dans un contexte de durcissement toujours plus fort des contraintes réglementaires, la prochaine saison revêt plus que jamais un enjeu de conseil pour les distributeurs et prescripteurs. C’est pourquoi BASF Agro a formalisé des repères de raisonnement agronomiques pour contribuer à cette démarche de conseil. De plus, les outils d’aide à la décision « Atlas Maladies du blé » et « Observ’OnLine » de BASF Agro permettent l’observation, le raisonnement et la justification de ce bon conseil. Des pictogrammes ont également été développés pour communiquer facilement sur la gestion des modes d’action, dans le cadre de ces conseils et des pratiques des agriculteurs. Enfin, BASF Agro contribue à la veille de la rouille jaune. C’est une menace d’importance : le développement de nouvelles souches laisse présager un développement potentiel. BASF Agro a lancé l’Observatoire Rouille Jaune : une application en ligne permettant de partager les observations de cette maladie en saison (accès via le site Internet de BASF Agro).

Triazoles : une nouvelle référence technico-économique pour le T1 des blés avec Osiris® Win

Côté triazoles, la volonté de BASF Agro est la poursuite de la dynamique sur Capalo®, Ceando® et Osiris® Win. Osiris® Win bénéficie de récentes études qui démontrent qu’utiliser Osiris® Win dans un programme revient à utiliser une nouvelle triazole et contribue donc à la recherche d’alternance.

En effet, les travaux ont montré que l’époxiconazole et le metconazole ont des efficacités distinctes et surtout très complémentaires sur les souches de septoriose. Utiliser Osiris® Win ne revient pas à utiliser de l’époxiconazole ou du metconazole, mais une troisième triazole « virtuelle » très performante et avec une efficacité sur souches différentes. Osiris® Win se positionne donc bien comme une alternative de choix pour les premiers traitements. Il se décline au travers de trois offres : Osiris® Win solo, Osiris® Win + Pyros® Ew et Osiris® Win + Bravo (sous réserve d’autorisation de ce dernier mélange).

Projections SDHI : poursuivre le développement des innovations du T2 sur feuilles

Le développement des SDHI devrait se poursuivre la prochaine campagne, pour passer de 70 % des blés à 80 % et de 80 % des orges à 90 %. Plus de surfaces devraient recevoir un seul traitement SDHI et moins de doubles applications. La volonté de BASF Agro est de développer les ventes de Xemium® d’une part et de Bell® Star et Viverda® d’autre part. Le gain net pour l’agriculteur de 50 €/ha avec Xemium® par rapport aux anciennes références du T2, tant en blé qu’en orge, devrait fortement contribuer à ce développement.

La recommandation de BASF Agro concernant les programmes SDHI sur orges sera d’utiliser à la fois un SDHI, mais aussi une autre substance active robuste sur helminthosporiose de l’orge avec un mode d’action différent ; à savoir une strobilurine (dont le F500) ou une triazole robuste. Par exemple, dans un programme à deux traitements, cette recommandation peut se traduire par une triazole robuste sur helminthosporiose au T1, suivie d’Adexar®, ou bien d’un T1 non SDHI, suivi de Viverda® en T2.

En savoir plus : http://www.agro.basf.fr/agroportal/fr/fr/startpage.html

 

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