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De type foliaire, cet herbicide associe 36 % de mésotrione à 12 % de nicosulfuron et 3 % de rimsulfuron. De formulation WG, il doit être appliqué avec un adjuvant de type mouillant. Il est homologué entre 2 et 8 feuilles du maïs à la dose de 0,33 kg/ha.
Tableau 1 : Informations réglementaires sur Arigo
Bien que la majorité des maïs soient désherbés en une seule application, il est recommandé de fractionner la dose d’Arigo pour réaliser deux applications successives à demi-dose pour gérer notamment les levées échelonnées d’adventices.
Par ailleurs, comme tout inhibiteur de l’ALS, Arigo peut contribuer à générer l’apparition de populations d’adventices résistantes. Il conviendra donc d’en tenir compte dans la rotation en alternant les modes d’action chaque fois que possible.
Points forts / points faibles
Présent dans les essais d’Arvalis – Institut du végétal depuis quelques années, Arigo affiche un spectre d’action relativement large (figure 1).
Ses atouts sont principalement les dicotylédones annuelles telles que chénopode, morelle, amarante, renouée persicaire ou mercuriale annuelle. En outre, il semble présenter un intérêt pour le contrôle des levées échelonnées de datura stramoine.
Ses points faibles seraient l’ambroisie, le chénopode hybride, la renouée des oiseaux, la renouée liseron et la digitaire sanguine ainsi que dans une moindre mesure le panic pied de coq.
Figure 1 : spectre d’efficacité d’Arigo sur différentes flores adventices (0 = aucune action, 10 = très efficace ; seuil d’acceptabilité = 7)