Alors que la sécheresse printanière a affecté de manière significative la production de blé en Russie, estimée aujourd’hui à moins de 50 millions de tonnes contre 56,2 millions de tonnes l’an passé, ce sont les inondations qui viennent maintenant perturber le Sud du pays. Avec plus de 200 mm de précipitations en moins de deux jours, de nombreuses voies ferroviaires ont été endommagées et l’activité sur le port de Novorossiysk a été mise entres parenthèses dans l’attente de la remise en marche des installations portuaires.
Toutefois, les surfaces de production de blé semblent ne pas avoir été touchées par ces violents orages ; seul un silo portuaire aurait été endommagé.
Au final, en dépit du caractère catastrophique de cet événement, l’impact sur le marché des grains et plus particulièrement sur le marché du blé devrait être relativement limité et sera plus psychologique que fondamental.
Par Sebastien Techer
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tout ça pour faire comprendre aux acheteurs internationaux que l’on peux difficilement compter sur les russes!!!
l’europe est plus stable en rendements et en conditions météo et de logistique. Tant mieux pour nous