Maïs semences, jalonnage pour le passage d’engins d’épandage… Différentes situations nécessitent d’avoir recours à des écartements variables des rangs. Dans ces situations, la commande hydraulique est souvent utile pour automatiser les réglages.
Pour différentes raisons, les agriculteurs sont amenés à vouloir faire varier l’écartement entre les rangs. Les constructeurs se sont adaptés à ces contraintes du terrain pour proposer de faire varier les éléments notamment sous commande hydraulique et de façon différenciée pour chaque élément. « C’est notamment intéressant pour les producteurs de maïs semences », souligne Philippe Goumin, chef de produit semoirs chez Amazone France. Ces agriculteurs doivent pouvoir gérer indépendamment deux populations différentes, les géniteurs mâles et femelles. Les consignes des organismes de sélection préconisent souvent des inter-rangs différenciés de même que des doses de semences différenciées. En la matière il n’y a pas de règle commune ». Dans ces situations, l’intérêt des châssis dits variables est de premier ordre. Le fait de pouvoir individualiser la distribution de chaque rang de même que les sélecteurs de doubles est également très intéressant dans ces conditions.
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Le développement de la méthanisation est une autre situation où la polyvalence des écartements variables est recherchée. « Dans ces situations, les agriculteurs sont souvent contraints d’envisager des épandages de digestats dans les maïs en postlevée, jusqu’aux stades 4 à 5 feuilles, complète l’expert d’Amazone. Cela nécessite de prévoir un espace de circulation pour les roues de l’épandeur avec un empâtement de 2m25 environ pour une largeur d’épandage souvent de 24m. Pour jalonner les passages des roues, la solution classique est de couper la distribution de certains rangs avec une baisse de rendement inévitable. Les châssis variables à commande hydraulique en cabine sont dans ces conditions une solution pour réaliser de façon très pratique un jalonnage sans coupure de rangs et ceci de façon automatisée ».
Microgranulateurs (hélicide, insecticide), trémie frontale, trémie d’engrais… Le semoir monograine est aussi un porte-outil auquel se greffent régulièrement de multiples possibilités d’apports autour de la graine ou sur le sol. Les possibilités sont déjà nombreuses aujourd’hui, mais la tendance est d’encore améliorer la polyvalence des outils par une multiplication des trémies ou par des systèmes de trémies à double caissons. La demande du marché français notamment pousse en ce sens. Certaines applications plaident pour faire évoluer les matériels avec un deuxième micro-granulateurs. Les trémies peuvent aussi être utilisées pour semer des plantes compagnes notamment, apporter des éliciteurs ou des activateurs de sols…
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Les châssis variables à commande hydraulique en cabine sont dans ces conditions une solution pour réaliser de façon très pratique un jalonnage sans coupure de rangs et ceci de façon automatisée ». (choix photo : photo d’épandage dans le champ ayant bénéficié du jalonnage pour le passage des roues).
Pour différentes raisons, les agriculteurs sont amenés à vouloir faire varier l’écartement entre les rangs du semoir monograine. (source : AD).
La tendance des constructeurs est de répondre à la demande de polyvalence en ajoutant des trémies supplémentaires. (2 photos, source : Amazone).