Plusieurs étés secs consécutifs conduisent les agriculteurs à remettre en cause l’itinéraire technique classique d’implantation du colza. Pour cette culture, dont la rentabilité est mise à mal par les coûts liés aux herbicides, le strip-till « cumule les atouts », selon un récent message d’Innovia (ex-Cetiom)*. Ce procédé assure en effet le nettoyage de la ligne de semis et la fissuration sans dessécher l’horizon ni perturber l’interrang. Fort de cette recommandation, Duro-France, certainement le constructeur le plus expérimenté en strip-till, met en avant ses solutions de semis en un passage, portées (6 rangs) ou semi-portées (12 rangs).
Pour quel cout d’implantation ?
Le fabricant beauceron avance le chiffre alléchant de 50 euros/ha, hors main d’œuvre. Il s’agit d’un coût complet, semoir monograine inclus et carburant compris**, car 5 litres/ha de GNR suffisent à tracter un modèle 12 rangs !
Strip-till en colza : quelles conditions d’emploi ?
Utilisable dans tous les contextes pédoclimatiques, le strip-till est un procédé qui combine un travail du sol plus ou moins profond selon le type de sol et sa structure (10 à 25 cm généralement) sur une bande de quelques centimètres de large, à des écartements variables (de 45 à 80 cm pour le colza) et des zones inter bandes non travaillées avec un semis, en combiné ou en solo, au semoir monograine. Le sol doit être ressuyé, la vitesse de travail adaptée et la profondeur de fissuration optimisée jusqu’à 25 centimètres, selon les types de sol.
Strip-Till Duro-France : modèle porté 6 rangs.
Informations sur l’offre Strip-till de Duro-France :
http://www.duro-france.com/fr/gammes/strip-till-14.html
* https://www.terresinovia.fr/-/semis-du-colza-le-strip-till-cumule-les-atouts
**GNR à 0.75 euro/litre
Par Wikiagri Rédaction
